- Valérie Niquet, maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique
- Pierre Haski, chroniqueur géopolitique sur France Inter
- Patrick Martin-Genier, enseignant à Sciences Po et à l’INALCO, spécialiste de l’Europe
Une réunion à Bruxelles le 14 juin 2021 a lieu pour accueillir 29 pays de l’alliance de l’OTAN, qui se rassemblent pour la première fois depuis l’élection de Joe Biden, président des États-Unis, fervent partisan de l’OTAN.
Les États-Unis ont une notion de leur domination très forte. Au « moment Spoutnik », ils ont très mal vécu le fait d’être en concurrence avec la Chine, pays qui se veut d’être une puissance technologique. « Les États-Unis ont une raison de s’inquiéter » annonce l’un des invités du plateau de l’Info s’éclaire avant d’ajouter « La Chine est une menace globale qui a beaucoup d'influences. ».
« La Chine est une dictature, il n’y a pas d’alternance du pouvoir. La stratégie commerciale de la Chine est au service d’une stratégie politique. » La bataille des États-Unis contre la Chine peut faire oublier la lutte contre le réchauffement climatique, des ONG ont repéré de nouvelles centrales nucléaires dans le pays. Il y a aussi une compétitivité sur l’environnement : une jeune journaliste a fait un film sur la pollution et l’a mis en ligne, une semaine après, celui-ci a été supprimé.
Le vaccin chinois contre la Covid-19 a été le premier créé dans le monde cependant c’est le vaccin américain qui marche le mieux.
La Chine est un pays qui met le collectif au cœur de la puissance de la nation, il a une vision antinomique. « Le but est de combattre l’individualisme. Le problème étant que les jeunes sont de plus en plus dans l’individualisme. Il y a une stratégie de contrôle idéologique qui remet en question « la société était beaucoup plus ouverte, maintenant c’est une société Orwellienne ».