Nos invités :
- Anita Hausser, journaliste politique, éditorialiste à Atlantico
- Lucas Jakubowicz, journaliste politique
- Jeff Wittenberg, journaliste à Francetv
- Lou Fritel, journaliste politique à Paris Match
« Ce sera eux ou nous »… Le Nouveau Front populaire se pose en alternative face au Rassemblement National. Cette vaste alliance qui réunit l’ancien président de la République, François Hollande, à Philippe Poutou en passant par les Écologistes, veut croire en ses chances. À quelques semaines des législatives surprises, les forces politiques de gauche ont décidé de s'unir pour former une coalition inédite visant à faire barrage à la montée du Rassemblement National. Face à l'ascension inquiétante de l'extrême droite, les principaux partis de gauche – écologistes, socialistes, communistes, et la gauche radicale – ont mis de côté leurs divergences pour présenter un front uni.
Cette alliance stratégique repose sur un programme commun axé sur la justice sociale, la transition écologique, et la défense des valeurs républicaines. Les leaders de ce mouvement, parmi lesquels François Hollande, reviennent sur le devant de la scène pour incarner cette unité et mobiliser un électorat progressiste. Les membres du Nouveau Front Populaire espèrent convaincre les électeurs que seule une gauche rassemblée peut offrir une alternative crédible et solide face à la menace du RN. Dans cette dynamique électorale, Jean-Luc Mélenchon serait-il en train de rétropédaler ? Lui-même semble s’être fait à l’idée de ne pas être nommé à Matignon en cas de victoire. En effet, la perspective de voir le chef de file de la France Insoumise titrer Premier ministre ne fait pas l’unanimité au sein même du Front populaire. Si Jean-Luc Mélenchon se disait capable de pouvoir tenir les rênes d’un gouvernement de gauche, le leader LFI aurait calmé ses ardeurs. Aujourd’hui, la réponse du principal intéressé se veut nettement plus nuancée. Et pour cause, ce dernier a été fortement critiqué. Des figures de son parti ont alors parlé de « purge » lorsque certains députés sortants considérés comme frondeurs, à l’image de Raquel Garrido ou Alexis Corbière, se sont vus retirer leur investiture. L’un de ses fidèles lieutenant, Adrien Quatennens, contesté depuis sa condamnation pour violences conjugales, a dû retirer également retirer sa candidature dans le Nord. Alors, Jean-Luc Mélenchon est-il un poids pour le Nouveau Front populaire ? Les électeurs centristes restent sur la réserve à son égard. Pour l’heure, aucune personnalité n’a été choisie pour incarner la coalition de gauche à Matignon en cas de victoire du Nouveau Front populaire. Cette alliance historique risque-t-elle d’effacer totalement la Macronie ? La réponse avec nos invités.