Invités :
- François Beaudonnet, rédacteur en chef de la rédaction européenne à France Télévision
- Gauthier Vaillant, chef-adjoint du service France à La Croix
- Audrey Goutard, journaliste spécialiste des faits de société
Jeudi 21 septembre, 60 000 supporters ambiançaient le stade Vélodrome pour le match de rugby France-Namibie, et laissent ce vendredi 22 septembre place aux pèlerins qui viennent accueillir le chef de l’État catholique. Une fierté pour les habitants, puisque la dernière fois qu’un pape est venu à Marseille, c’était au milieu du XVIème siècle.
« J’irai à Marseille mais pas en France », ce sont les propos du pape François en août dernier. Mais que cela signifie-t-il ? En visite pendant deux jours dans la cité phocéenne, le souverain pontife ne voulait pas d’une visite d’État en France, car il s’intéresse davantage aux problèmes aigus notamment en Méditerranée, avec la crise migratoire actuelle. Le chef de l’Etat catholique est très investi dans la lutte contre la pauvreté et les inégalités, et a d’ailleurs critiqué la politique d’accueil des migrants des pays européens.
Le pape multipliera les échanges et participera symboliquement ce samedi aux rencontres méditerranéennes, une assemblée internationale d’évêques et de chrétiens qui se réunissent pour réfléchir à l’avenir de la Méditerranée. Le pape François clôturera sa venue avec une messe géante au stade Vélodrome. 60 000 personnes pourront y assister et la ville attend des dizaines de milliers de personnes sur l’avenue Prado pour la déambulation du souverain pontife. La présence d'Emmanuel Macron à cette messe géante a été vivement critiquée et considérée, notamment par la gauche, comme une entorse au principe de laïcité.