Nos invités :
- Elie Cohen, économiste, directeur de recherche au CNRS
- Anne de Guigné, grand reporter au service économie du Figaro
- Etienne Lefebvre, rédacteur en chef au journal Les Échos
Un an seulement après sa dernière réforme, le Gouvernement oriente ses souhaits vers une nouvelle diminution des indemnités chômage. Bruno Le Maire, de son côté, promet des « économies massives ». « Sinon, on va dans le mur en klaxonnant », considère-t-il.
Autre piste envisagée par Matignon : augmenter la contribution spéciale généralisée (CSG), plus basse que celle des actifs. La caractéristique française étant, rappelle Élie Cohen, d’avoir un taux de participation plus faible que ce que l’on peut constater dans certains autre pays, comme par exemple l’Allemagne.
Ces mesures sont en tout cas vivement décriées par les syndicats, qui redoutent que l’État impose de nouvelles règles au printemps.
Anne de Guigné indique que ce discours sur « la France qui travaille » pro classes-moyennes défendu par Gabriel Attal est choisi car il s’agit d’un récit apprécié des français.
Ce discours est aussi adressé aux classes moyennes dans la perspective des élections européennes à venir, complète Élie Cohen.
Actuellement, au sein du Gouvernement, beaucoup estiment que l’objectif de plein emploi visé à l’horizon 2027 est est en train de s’échapper. L’idée ? Aller vers cette société de plein emploi, quoi qu’il en coûte.