Description

Invités :

Guillaume Daret, grand reporter au service politique
Carl Meeus, rédacteur en chef du Figaro Magazine
Gilles Bornstein, éditorialiste politique

Qui de Bruno Retailleau, Eric Ciotti ou Aurélien Pradié accédera à la présidence des Républicains ? Les trois candidats ont confronté leur projet, lors d’un débat diffusé sur LCI le lundi 21 novembre. Il s’agit du seul débat télévisé organisé avant les votes des 91 100 militants, qui auront lieu les 3 et 4 décembre prochains. L’enjeu ? Relever le parti affaibli après les échecs des dernières élections nationales. « Eric Ciotti apparaît comme le favori, car il incarne une droite extrêmement ferme, dure. (…) Sa ligne est l’indépendance vis-à-vis de Marine Le Pen, mais aussi d’Emmanuel Macron », explique Guillaume Daret. Néanmoins, le futur candidat de droite à l’élection présidentielle est peut-être ailleurs. « Les principaux prétendants potentiels à la future élection présidentielle sont aujourd’hui des élus locaux comme Laurent Wauquiez ou Xavier Bertrand », précise le journaliste.

L’objectif désormais est clair : reconquérir le pouvoir en 2027 après trois échecs successifs, dont la lourde défaite de Valérie Pécresse à la dernière élection présidentielle. Sur le sujet, Eric Ciotti a affirmé que son choix serait Laurent Wauquiez. Néanmoins, aucun candidat évident ne se dégage. « C’est compliqué. Laurent Wauquiez est certainement celui qui se prépare le mieux. Il a fait une dette médiatique, une dette de candidature. Il est le mieux armé, mais ce n’est pas encore plié », analyse Gilles Bornstein.

Au-delà de l’incarnation, se pose également la question de l’espace politique, enclavé entre l’extrême droite et la macronie. « En 2027, Emmanuel Macron ne pourra pas se représenter. Si le pôle central constitué par Emmanuel Macron survit après son mandat, les Républicains auront du mal à faire élire un candidat à la présidence de la République. Néanmoins, s’il ne survit pas, on reviendra à une logique plus classique de droite et de gauche et Les Républicains apparaîtront assez légitimement comme le parti de gouvernement de droite. Il ne faut pas les enterrer », précise Guillaume Daret.