Nos invités :
- Alban Mikoczy, grand reporter et spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Moscou
- Yves Bourdillon, journaliste au service international des Échos, en charge de l’Europe de l’Est
- Guillaume Ancel, ancien officier et écrivain
Après six mois de blocage, une nouvelle aide financière et militaire à l’Ukraine a été adoptée par la chambre des représentants, aux États-Unis. Volodymyr Zelensky assure de son côté que l’État nord-américain et l’Ukraine ont « commencé à travailler sur un accord de sécurité ». Une implication tardive des américains dans le conflit au Donbass qui a un arrière-goût de 6 juin 1944. La première puissance économique mondiale est-elle enfin décidée à faire une différence dans cette guerre ?
Mike Johnson, le speaker républicain, a annoncé que des risques d’invasion du reste de l’Europe par Poutine étaient à prévoir, si jamais l’Ukraine perdait son combat, justifiant ainsi l’importance de l’engagement de son pays aux côtés de Zelensky. Il a dû se battre contre d’autres représentants de son parti, qui s’alignaient jusqu’à présent sur les positions ambiguës du candidat à la présidentielle Donald Trump. Ce dernier favorisait en effet une aide apportée au Moyen-Orient depuis l’assaut du Hamas à Gaza, minimisant les risques d’un impérialisme russe, mais semble depuis avoir adouci ses réfractions.
Mike Johnson a-t-il risqué sa tête chez les Républicains en s’opposant à Trump ? Quel est le réel pouvoir de l’ancien Président américain dans la politique de son pays ? Cette aide va-t-elle faire pencher la balance et permettre de mettre fin à la guerre en Europe de l’Est ? Quelles seront les réactions de Vladimir Poutine face à ce soutien à l’Ukraine affiché par les américains ? Nos experts en débattent sur le plateau de l’Info s’éclaire.