Description

 Invités : 

Jeff Wittenberg, journaliste au service politique de France Télévisions

Frédéric Dabi, directeur général Opinion de l’IFOP

Étienne Girard, rédacteur en chef du service société à l’Express


Emmanuel Macron s’est adressé aux Français lundi 17 avril à 20h. Une allocution de moins de quinze minutes durant laquelle il a débuté par un mea culpa, non pas sur la réforme des retraites, mais sur le fait de ne pas avoir convaincu. « Cette réforme est-elle acceptée ? À l’évidence, non. Malgré les mois de  concertation, un consensus n’a pas pu être trouvé, je le regrette », a annoncé le président de la République. Trois jours après la promulgation de sa réforme des retraites, il a défendu à nouveau cette réforme et s’est justifié « ces changements étaient nécessaires pour garantir la retraite de chacun et pour produire plus de richesses pour notre nation ». Les réactions ne se sont pas faites attendre. Avant l’intervention du président déjà, 9 français sur 10 estimaient que rien ne changerait. Les syndicats et de nombreux parlementaires de l’opposition ont jugé l’intervention du président comme « une allocution pour rien ». Selon un sondage IFOP, 69% des Français souhaitent un large remaniement ministériel et 61% d’entre eux désirent une dissolution de l’Assemblée nationale. 

Le chef de l’État a poursuivi son allocution du 17 avril en annonçant trois chantiers prioritaires pour relancer le quinquennat : le travail, la justice et le progrès. À peine un an après sa réélection, le président de la République se donne 100 jours « d’apaisement, d’unité, d’ambition et d’action au service de la France ». Le président de la République promet notamment une réforme du lycée professionnel, le recrutement de 10 000 magistrats et agents côté justice, des changements pour l’Éducation nationale dès la rentrée prochaine, ou encore le désengorgement des services d’urgence et une lutte contre les déserts médicaux. Rendez-vous le 14 juillet prochain donc, pour faire un point sur les trois chantiers en cours.