Description

Invités :

- Alexandra Schwartzbrod, directrice adjointe de la rédaction Libération 

- Guillaume Daret, grand reporter politique à France Télévisions

- Gilles Bornstein, éditorialiste politique chez France Info

Le lundi 15 mai, 6 millions de français ont suivi Emmanuel Macron sur TF1 qui s’est montré désireux de tourner la page des retraites. Celui-ci a minimisé la contestation dans les rues. « Il y a avait aussi une France silencieuse qui travaille et désireuse d’avancer » annonce le président de la République. Emmanuel Macron refuse d’accepter l’idée qu’une grande partie de la France est toujours en colère, cela n’est pas passé. Malgré cela, une nouvelle page s’ouvre, certains syndicats acceptent de rencontrer Elisabeth Borne. Le président reste extrêmement combatif avec la conviction et la hantise qu’il ne pourra plus rien faire pendant son quinquennat.

« Ce qui est fascinant, c’est à quel point qu’il est toujours la solution au problème » explique Gilles Bornstein. L’homme politique avait fait l’erreur de ne pas assez communiquer. Cependant, celui-ci a changé de tactique. Le président de la République est omniprésent sur de nombreuses plateformes et sature l’espace public pour être entendu.

Avant cette interview, le président était à Versailles pour le sommet Choose France. Celui-ci a accueilli 200 patrons dont Elon Musk, directeur de Tesla. Ce projet requiert 13 milliards d’euros d’investissement et plus de 8 000 emplois créés directement. Parmi ces investissements, la création de batterie nouvelle génération du taïwanais Prologium. Au total, 4,2 milliards d’euros seront investis avec 3 000 emplois à la clé. Depuis la création de Choose France en 2018, près de 5 700 projets ont été réalisés en France. De nombreux politiques ne supportent pas la décision du président. « Réindustrialiser c’est bien mais il y a aussi des engagements avec la lutte contre le dérèglement climatique » finit par défendre Alexandra Schwartsbrod.