Description

Invités :

·  Caroline Michel-Aguirre, grand reporter au service politique à l’Obs

·  Benjamin Morel, maître de conférences à l’Université Paris II Panthéon-Assas

·  Gaël Sliman, président et co-fondateur d’Odoxa


À environ un an de l’élection présidentielle 2022, les différentes forces politiques continuent de placer leurs pions et le baromètre actuel ne joue pas en la faveur de l’exécutif. Selon un récent sondage réalisé par Odoxa – Dentsu Consulting pour la presse régionale et France Inter, deux Français sur trois ne souhaitent pas qu’Emmanuel Macron se représente l’an prochain.


Le président de la République voit le débat sur l’immigration revenir sur le devant de la scène, à la suite de l’attentat de Rambouillet dans lequel la policière Stéphanie Monfermé a trouvé la mort vendredi 23 avril 2021. Si la ville des Yvelines lui a rendu hommage, cette attaque commise par un Tunisien a donc vite basculé sur le thème de l’immigration. « Je refuserai toujours de tirer un trait entre immigration et terrorisme », a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal alors que de son côté, Marine Le Pen affirme que « le mandat d’Emmanuel Macron aura définitivement été marqué par le chaos sécuritaire ».


C’est dans ce contexte tendu que se sont déroulées d’imposantes manifestations un peu partout en France ce week-end, pour protester contre la décision de la Cour de cassation de ne pas juger pénalement responsable le meurtrier de Sarah Halimi. Autour d’Axel de Tarlé, Caroline Michel-Aguirre, grand reporter au service politique à l’Obs, Benjamin Morel, maître de conférences à l’Université Paris II Panthéon-Assas et Gaël Sliman, président et co-fondateur d’Odoxa, décryptent la situation.