Nos invités :
- Hervé Asquin, journaliste à l’AFP, ancien correspondant en Allemagne et à l’Élysée
- Marie Krpata, chercheuse à l’IFRI au sein du comité d’études franco-allemandes
- François Beaudonnet, rédacteur en chef de la rédaction européenne
Emmanuel Macron, accompagné de sa femme Brigitte, était hier, lundi 27 mai, en voyage présidentiel en Allemagne. Le couple a notamment rendu hommage aux victimes de l’Holocauste en visitant l’imposant mémorial de la Shoah à Berlin, avant de prendre la direction de Dresde, en Saxe, dans l’est du pays. C’est ici que le président de la République a tenu un discours, en partie en allemand, sur l’Europe. Il a notamment appelé les européens à « se réveiller » face à la vague « illibérale » d’extrême droite en Europe, et invité le continent à améliorer sa défense.
Un discours qui rappelle, non sans coïncidence, celui du général de Gaulle en 1962 qui scellait l’amitié franco-allemande, et où le héros de la Seconde Guerre mondiale s’était adressé à la jeunesse allemande directement dans leur langue. Emmanuel Macron essaye-t-il de la même manière de réveiller un sentiment perdu de francophilie chez la jeunesse allemande ? Le futur de l’Union Européenne doit-il encore se construire sur l’amitié franco-allemande ? Cette dernière peut-elle être un frein à la montée en puissance des extrêmes à travers le continent ? Nos experts en discutent sur le plateau de l’Info s’éclaire.