Invités :
- Bérangère Bonte, journaliste politique, auteure de « Elisabeth Borne, la Secrète »
- Jeff Wittenberg, journaliste au service politique de France Télévisions
- Marcelo Wesfreid, journaliste politique au « Parisien - Aujourd’hui en France »
Emmanuel macron multiplie ses déplacements sur le terrain et prend soin d’éloigner les protestataires. Lors des commémorations du 8 mai, le président de la république remonte les champs elysées et par mesure de précaution a vidé les trottoirs.
Pour rendre hommage à Jean Moulin, Le président de la république s’est rendu dans le Rhône. Pour protester contre la réforme des retraites, les protestataires se sont rassemblés à l’extérieur du périmètre de sécurité. « Il y a une nécessité de faire le ménage autour du périmètre pour que la célébration puisse avoir lieu » explique Jeff Wittenberg qui accompagne souvent le président lors de ses déplacements. De nombreux événements doivent avoir lieu en dépit de la contestation sociale comme les célébrations du 80e anniversaire de la libération le 6 juin prochain ou les JO.
Il ne serait pas simple de s’adapter pour Elisabeth Borne pendant les « apparitions et disparitions » du président. « Il est très compliqué de trouver son espace autour d’elle » explique Bérangère Bonte. La femme politique est souvent réduite au côté « good cop bad cop » par rapport à Emmanuel Macron.
Elisabeth Borne fait parti de la droite mais travaillait pour Ségolène Royal il y a quelques années. Aujourd’hui, la femme politique apparaît comme une exécutante. « Elle aurait peut-être fait quelque chose plutôt du cote de la durée de cotisation » explique Marcelo Wesfreid. La Première ministre faisait parti de ceux qui ont poussé l’âge légal à 64 ans au lieu de 65 ans. « Pour l’instant le président de la République n’a pas d’autres choix que de continuer avec elle tant qu’elle ne lui fait pas d’ombre comme Edouard Philippe » finit par défendre le journaliste politique.