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Emmanuel Macron ouvre, ce jeudi 08 septembre, la première édition du Conseil de refondation (CNR), à Marcoussis (Essonne). L’objectif ? Réunir les associations, les syndicats et les différents partis politiques, afin de définir une nouvelle méthode de concertation, dans le cadre des prochaines grandes réformes. Cette première édition devrait se tenir à huis-clos. « L’objectif du CNR selon Emmanuel Macron est de rassembler les forces vives du pays », commente Jeff Wittenberg.

Néanmoins, tout le monde n’est pas séduit. Alors qu’il avait pour objectif de dépasser les clivages partisans, une grande partie des oppositions ont décidé de boycotter ce rendez-vous.

Cette nouvelle gouvernance, animée par François Bayrou, est marquée par l’absence des figures majeures de l’opposition, ainsi que des dirigeants syndicaux comme le patron de la CGT et de FO. Seuls trois syndicats seront présents : la CFDT, la CFTC et l’Unsa. Sur plan politique, beaucoup de dirigeants politiques, de gauche à l’extrême droite, ont également décidé de décliner l’offre : Alexis Corbière (LFI), le président du Sénat, dominé par la droite, Gérard Larcher (LR), mais aussi Marine Le Pen (RN) et Olivier Faure (PS). De son côté, l’Elysée semble toujours convaincue de ce projet, refusant de se plier à la « politique de la chaise vide ». « Il y a eu un traumatisme dans le premier quinquennat, celui des Gilets Jaunes. L’Elysée veut absolument montrer qu’il écoute », analyse Jeff Wittenberg.