Nos invités :
- Dr Emmanuel Ricard, directeur de la prévention et de la promotion des dépistages (Ligue contre le cancer)
- Thierry Amouroux, porte-parole du Syndicat des Professionnels infirmiers
- Géraldine Zamansky, journaliste pour le Magazine de la Santé
- Véronique Reille Soult, présidente de Backbone consulting, spécialiste de la gestion de crise et de l’analyse d’opinion
Le Premier ministre l’a affirmé lors de son Discours de Politique Générale du 1er octobre 2024 : le gouvernement cherche 60 milliards d’économies pour pallier le niveau record de la dette publique, qui a atteint cette année plus de 3000 milliards d’euros. S’il a annoncé une légère augmentation temporaire de l’imposition sur les plus fortunés, il semble bien que ce soit le service public qui trinque. L’hôpital, pourtant déjà à bout de souffle et dont les manques d’effectifs et de moyens ont été soulignés pendant la crise du COVID, est en première ligne de ces coupes budgétaires.
Ce jeudi 1er novembre, on apprend que ce sont 1500 postes d’internes qui ont été supprimés. Fermetures de lits, personnel surmené, maltraitances, déserts médicaux… Tous les signaux de la santé sont au rouge. Faut-il continuer de pénaliser l’accès à la santé en cette période de restriction budgétaire ? Ce choix peut-il être audible pour les Français qui manquent déjà de médecins ? Quelles sont les conséquences pour les patients ? Comment améliorer les conditions de travail du personnel soignant ? Nos experts en débattent sur le plateau de l’Info s’éclaire.