Invités :
Yann Bastière, délégué national Investigations du syndicat Unité SGP Police
Sophie Neumayer, journaliste sécurité-justice
Jeff Wittenberg, journaliste au service politique
Deuxième nuit d'émeutes après la mort de Nahel, tué le 27 mai par un policier après un refus d’optemptérer. Dans de nombreuses villes de France, des heurts ont éclaté. Des mairies, voitures et commissariats ont été pris pour cible. Le gouvernement craint un embrasement général. Plus de 150 interpellations ont eu lieu en France. Lyon, Rennes, Toulouse, Marseille… François Molins, ancien procureur de la République, invité des 4 vérités, sur France 2, craint un « embrasement généralisé comme en 2005, à Clichy sous bois qui a duré trois semaines. « C’est une crainte réelle cette contagion. Cela commence à être inquiétant », explique Yann Bastière.
Ce jeudi 29 juin au matin, une cellule de crise interministérielle s’est réunie au ministère de l’Intérieur, en présence d’Emmanuel Macron qui a dénoncé « des violences injustifiables contre les institutions de la république ». Hier, le président avait qualifié la mort de Nahel comme un « acte incompréhensible » et « inexcusable ». Une enquête est en cours. Le policier qui a tiré est en garde à vue pour « homicide volontaire ». Une marche blanche au départ de Nanterre se tiendra cet après-midi. Mais aujourd’hui, cette affaire embrase toute la France.