Invités :
- Agnès Ricard-Hibon, membre de la société française de médecine d’urgence, déléguée à la santé de la ville de Sannois (Val d’Oise)
- Alix Bouilhaguet, journaliste politique de France Télévisions
- Franck Louvrier, maire de La Baule (Loire-Atlantique)
- Bernard Cohen-Hadad, président de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) Paris IDF
Suite aux annonces faites par le chef de l’État Emmanuel Macron, le 31 mars 2021, la France métropolitaine est confinée pour une période de quatre semaines. Cependant, le week-end de Pâques reste une issue de repli pour passer un « bon » confinement.
Une augmentation de 25% des réservations s’est faite depuis l’allocution présidentielle. La plupart des familles préfèrent se réfugier dans un endroit agréable et plus grand ce qui est compréhensible selon Agnès Ricard-Hibon, membre de la société française de médecine d’urgence, déléguée à la santé de la ville de Sannois. Cela engendre une population qui se multiplie par trois ou quatre surtout dans les « villes de vacances » comme La Baule. Pour le maire de la ville, « cela reste sous contrôle ».
« Il ne faut pas sous-estimer les conséquences du confinement pour les salariés. » Alix Bouilhaguet, journaliste politique chez France Télévisions explique le changement d’emploi du temps pour tous. « Que cela soit pour les parents ne pouvant s’occuper de leurs enfants ou des vacances originellement prévues pour la plupart. Les hôtels et autres privés ont reçu de plus en plus d’annulations et/ou doivent fermer leur établissement. »
Avec plus de 50 000 cas enregistrés en 24h, on constate un pic épidémique. Les soignants sont très inquiets selon la déléguée de la santé. « Dans 15 jours, il y aura des effets sur les hôpitaux sauf qu’ils sont déjà en saturation » et d’ajouter : « il y a un risque de ne pas pouvoir sauver tout le monde. La France fait partie des pays les plus contaminés. »
Le président de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) Paris IDF, Bernard Cohen-Hadad parle d’espoir de réouverture. « L’ouverture et fermeture est un coût social mais aussi économique pour les entreprises, cela crée un désastre psychosociologique, dans tous les domaines du travail. »