Description

Invités

  • Daïc Audouit, éditorialiste politique chez France Inter 
  • Véronique Reille-Soult, présidente de Backbone consulting, spécialiste de l’opinion en ligne 
  • Yasmina Jaafar, éditorialiste politique chez LCI


À J-2 des élections présidentielles, la tension monte chez les candidats. Alors que les instituts de sondage misent sur un scénario identique à celui de 2017 avec un second tour qui se jouerait entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, l’incertitude et la faible participation peuvent encore tout faire basculer. Aucune hypothèse n’est écartée pour ce premier tour qui risque de souffrir d’un taux d’abstention historique pesant sur la marge d’erreur. Si l’on se fie aux courbes, on peut observer une montée des intentions de vote en faveur de la candidate RN et de l’autre, une baisse nette du président sortant qui perd 1,5 points dans les sondages. La dynamique fluctuante peut-elle entraîner une inversion des courbes dimanche soir ?

Un autre scénario dans lequel Emmanuel Macron serait évincé au premier tour n’est pas exclu par Nicolas Dupont-Aignan. L’intuition du candidat Debout la France pourrait-elle se révéler exacte ? « Il a raison s’il y a moins d’abstention qui concerne en particulier les classes populaires […] l’électorat de Marine Le Pen » explique Daïc Audouit. 

Jean-Luc Mélenchon qui a bénéficié d’une ascension fulgurante lors de cette campagne notamment grâce au phénomène de vote utile imputé à Ségolène Royal, souffre de la fragmentation de la gauche en six partis incisifs. À deux jours du premier scrutin, chaque candidat maintient son rang et tente de balayer le vote utile. Ultimes tentatives des candidats pour se faire entendre dans ce brouhaha électoral, l’élection peut-elle encore basculer ? Tour d’horizon de la classe politique sur la dernière ligne droite.