Description

·  Caroline Michel-Aguirre, grand reporter au service politique de L’Obs

·  Gaël Simon, président et cofondateur de l’institut Odoxa

·  Julien Nény, journaliste politique France Télévisions

·  Charlotte Euzen, enseignante en communication politique, associée au sein du cabinet Tilder

Suite aux résultats des élections régionales en Ile-de-France, la célébration des deux vainqueurs se fait entendre : Valérie Pécresse et Xavier Bertrand, deux candidats qui ont quitté le parti des Républicains. Cependant, une chose les différencie : l’une milite pour une primaire, l’autre préfère faire sans. Pour l’instant, la droite n’est pas qualifiée au second tour mais « ils ne sont pas morts, c’est-à-dire qu’il y a un espoir » explique Gaël Simon président et cofondateur de l’institut Odoxa

et ajoute « le camp le plus en capacité de battre Macron, c’est la droite ». 

Éric Zemmour, potentiel candidat à l’élection présidentielle, inonde le pays d’affiches à son nom. De plus, certaines personnes politiques comme Éric Ciotti pourraient voter pour le commentateur. « Même les gens qui l'apprécient en tant que commentateur n’auront pas forcément envie de voter pour lui. Les Français font parfaitement la différence entre la figure du journaliste et de l’analyste » défend Charlotte Euzen, enseignante en communication politique, associée au sein du cabinet Tilder

Il y a une certaine forme de lassitude à l’idée d’un nouveau duel Macron-Le Pen, « Une lassitude qui peut créer des surprises » s’exclame l’un des invités du plateau de l’Info s’éclaire. De plus, l’électorat de gauche est « atomisé » : « On peut imaginer que, s’il y avait un candidat commun qui faisait consensus et parvenait à se dégager, il serait capable de se qualifier au second tour et si c’était contre Marine Le Pen, de l’emporter. Le problème de la gauche est qu’elle est répartie en 3 candidats qui font les mêmes scores » finit par expliquer Gaël Simon.