Invités :
- Mathieu Plane, économiste à l’OFCE
- Stephanie Villers, économiste et conseillère économique au PwC France
- Nicolas Prissette, journaliste et fondateur de Fondamental.fr
La réforme des retraites pondue par le gouvernement pénaliserait les femmes davantage que les hommes, au même titre qu’elle avantagerait les grandes fortunes sur le dos des travailleurs les plus modernes… Pourtant, l’exécutif reste inflexible et ne compte pas rogner son projet de loi qu’il a porté en Conseil des ministres lundi 23 janvier. Le recul de l’âge légal de départ à la retraite réévalué à 64 ans n’a pas été rejeté malgré une pluie battante de critiques. Pour les syndicats et l’opposition, toutes ces injustices sont devenues intolérables. Des manifestations s’organisent pour tenter de faire plier le gouvernement qui reste sur ses positions.
Il faudrait travailler deux ans de plus… Mais ces carrières longues sont plus pénalisantes pour les femmes que pour les hommes. C’est la conclusion d’un rapport joint au dossier de la réforme des retraites. Malgré les trimestre cumulés, les femmes devraient travailler sept mois de plus en moyenne contre cinq mois pour les hommes, après la réforme. De quoi accroître un peu plus les inégalités. Face à ce constat accablant, le gouvernement tente de défendre cette réforme, censée augmenter les pensions, notamment les pensions minimales. Pourquoi les femmes seraient-elles moins avantagées par rapport à cette réforme ? La réponse avec nos invités.