Description

Invités
Nelson Monfort, journaliste sportif
Virginie Phulpin, éditorialiste à Europe 1
Manuel Tissier, rédacteur en chef de Temps additionnel

C’est le rendez-vous incontournable de la fin du mois de mai. Du 22 mai au 5 juin, le tournoi de Roland Garros fait son retour à Paris. Après deux ans de pandémie, le public est (enfin) de retour dans le célèbre stade de porte d’Auteuil, qui a depuis été rénové et agrandi. Pas moins de 600 000 personnes sont attendues durant la quinzaine et le chiffre d’affaires devrait augmenter de 10% par rapport à 2019. Une chose est sûre : la saison 2022 enregistrera des records. Dans les esprits, le tournoi du Grand Chelem marque le début de la saison estivale et la fin de l’année scolaire. « Comme avec le Tour de France, il y a une dimension patrimoniale avec Roland Garros. C’est un repère dans son année, un moment où on se retrouve ensemble », analyse Manuel Tissier. « Ce début de Roland Garros a été assez fou en termes de suspense et d’amour du jeu », précise-t-il.

Ces dernières années, le Grand Chelem a opéré de nombreuses transformations pour se moderniser : sessions de nuit, toit sur le court Philippe Chatrier, événements annexes… « Il y a une refonte du stade et une très forte volonté de faire du marketing avec des hospitalités, pour faire beaucoup d’argent pour réinvestir dans la filière », ajoute Manuel Tissier.

En pleine guerre en Ukraine, les tennismen russes sont autorisés à participer au tournoi sous une bannière neutre. En revanche, Wimbledon a décidé de les exclure. Une décision critiquée par la ministre des Sport, Amélie Oudéa- Castéra, ancienne directrice générale de la Fédération française de Tennis. « La décision de Wimbledon est assez isolée et je comprends que certains joueurs soient frustrés ». De ce fait, aucun point ATP et WTA ne seront attribués. Un casse-tête qui promet de faire encore beaucoup parler.