Nos invités :
- Anthony Bellanger, éditorialiste à France Inter, spécialiste des questions internationales
- Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI
- Hugues Huet, grand reporter chez France Télévisions, spécialiste des questions internationales
Cette semaine a été marquée par une rencontre au sommet entre Vladimir Poutine et le leader nord-coréen Kim Jong-un alors que le G20 a refusé le week dernier de condamner la guerre en Ukraine… Au fil de deux heures de discussion, la teneur des négociations est restée secrète. Mais l’on sait néanmoins que les deux pays auraient parlé armement. Le président russe qui a accepté la main tendue de Kim Jong-un a trinqué au rapprochement de Moscou avec Pyongyang. Ce dernier a par ailleurs « porté un toast au renforcement futur de la coopération et de l’amitié entre leur pays ». Un lien étroit et une proximité inquiétante soulignée à l’occasion du repas organisé en l’honneur du dirigeant nord-coréen venu dans l’extrême orient russe, accompagné de nombreux responsables militaires. Malgré les sanctions internationales, la Corée du Nord a-t-elle promis des armes à la Russie comme le redoutent les États-Unis ? Kim Jong-un a fait l’éloge de l’armée russe, « héroïque » selon ses termes. Ce dernier a d’ailleurs misé sur la victoire de la Russie dans ce qu’il considère comme « la lutte sacrée pour punir le rassemblement du mal qui prétend l’hégémonie ». Alors qu’un expert du Figaro a affirmé cette semaine que la Russie tire cinq fois plus d’obus qu’il n’en produit, Vladimir Poutine aurait-il sollicité l’aide son allié pour renforcer les assauts sur le terrain en Ukraine ? Les craintes se confirment. Cette solution miracle pourrait durcir le conflit et intensifier les combats selon Anthony Bellanger qui fait l’inventaire de cet attirail militaire colossal. La Chine favoriserait-elle ces échanges en sous-marin ? La réponse avec nos invités.