Description
  • Stephanie Hartmann, journaliste à Africa Radio
  • Vincent Hugueux, grand reporter et enseignant à sciences po
  • Guillaume Ancel, ancien lieutenant-colonel de l’armée française et vétéran de l’opération Turquoise

Le jeudi 27 mai, Emmanuel Macron, président de la République, est attendu à Kigali pour ouvrir la porte de la réconciliation avec le pays suite au génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Ce génocide a fait au moins 800 000 morts. La France ayant soutenu les Hutus, « cette responsabilité est lourde et accablante » explique l’ancien lieutenant-colonel de l’armée française. De nombreux soldats se sont rendus compte sur le terrain même que l’armée française était du mauvais côté. La mission qui devait être remplie était présentée comme une opération offensive pour les soldats. « C’est une guerre qui a laissé dix fois plus de morts que de vivants » explique l’un des invités du plateau de l’Info s’éclaire. Cette guerre a entraîné un traumatisme chez certains militants dont l’univers mental était en décalage avec la réalité. Il a fallu attendre que le président Emmanuel Macron regarde dans les archives pour affirmer les actes commis en 1994. La France se redore grâce à ce dernier qui a pris la décision de rechercher la réconciliation. 


En 2006, le Rwanda décide de fermer l’institut culturel français. La langue française est bannie, pour passer à l’anglophonie. Les professeurs ont dû donner des cours d’anglais à des enfants essentiellement francophones. Aujourd’hui, les habitants ne parlent bien ni anglais ni français. 6%
des rwandais parlent français. Le Mali a connu un coup d’État d’un coup d’État. La France condamne immédiatement avec des sanctions ciblant les protagonistes. Le président Français est actuellement au Mali pour combattre des djihadistes, membres du groupe EIGS, État islamique dans le Grand Sahara. Cela est un risque pour l’armée française qui pourrait être vue comme une armée d’occupation.