Description

Invités :
Marion Van Renterghem, grand reporter
Chloé Ridel, directrice adjointe à l’Institut Rousseau
Jean-Baptiste François, journaliste « Europe » à La Croix
Paul Maurice, chercheur au Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’IFRI

Deux mois et demi après les élections législatives en Allemagne, le social-démocrate Olaf Scholz a officiellement été élu chancelier allemand, mercredi 8 décembre, par les députés. Son Parti de centre gauche (SPD) dispose d’une confortable majorité (206 sièges), avec deux nouveaux partenaires de coalition, les Verts (118 sièges) et les libéraux du FDP (92).

Cette élection clôt définitivement les 16 années de l’ère Angela Merkel, qui a enchaîné quatre mandats. Néanmoins, Olaf Scholz s’inscrit dans la continuité de la chancelière sortante, pourtant conservatrice. Il en a été son Vice-chancelier ainsi que son ministre des finances. Il ne propose pas de grands bouleversements, mais quelques mesures fortes comme l’augmentation du salaire minimum, à 12 euros brut de l’heure.

Sur son compte Twitter, le chef d’Etat français Emmanuel Macron a chaleureusement rendu hommage à Angela Merkel. Une nouvelle ère s’ouvre ainsi dans l’histoire franco-allemande. Quel duo Olaf Scholz formera-t-il avec Emmanuel Macron ? Et pour quelle politique ? Comme le veut la tradition, Olaf Scholz réservera sa première visite au président français Emmanuel Macron, qui devrait le recevoir vendredi 10 décembre. « Il a été ministre des relations franco-allemandes, il connait bien la France. Il a été un des artisans du plan de relance européen, avec Bruno Lemaire, pendant la crise sanitaire. Il est l’homme qui rassure la France », explique Jean-Baptiste François. A l’aube de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, la relation franco-allemande est fondamentale, en particulier face aux enjeux majeurs que traverse aujourd’hui le continent.