Nos invités :
· Jean-Paul Palomeros, ancien chef d’État-major de l’armée de l’air française, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN
· Nicolas Quénel, journaliste indépendant, spécialiste des guerres informationnelles
· Alban Mikoczy, grand reporter spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Moscou
« Si vous ne nous fournissez pas des armes rapidement, nous allons perdre la guerre. » Voici les propos du président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky face à l’offensive russe. Les Russes qui mènent une guerre de déstabilisation contre l’Europe et la France à coup d’opérations clandestines, avancent progressivement, grignotant peu à peu le territoire Ukrainien, dont Kharkiv, deuxième ville du pays. Mais s’ils croyaient qu’il serait simple d’assiéger cette ville russophone, il n’en est rien, et ces derniers se retrouvent confrontés à une farouche résistance de la part des habitants depuis près d’un an.
Selon les estimations de spécialistes américains issues des Instituts d’étude de la guerre, depuis l’automne, les Russes auraient réussi à progresser de 500 kilomètres carrés. Un chiffre à relativiser tant il est modeste par rapport aux plus de 100 000 kilomètres carrés de terrain total Ukrainien.
Si la disparité des forces en présence est de plus en plus évidente, l’Ukraine montre une soif de combattre très puissante. Les Russes ont-ils vraiment les moyens d’avancer de manière significative ? L’Ukraine pourra-t-elle résister longtemps, et ce, malgré les atermoiements américains pour les aider ? En plateau, nos experts tentent de répondre à ces questions.