Description

Nos invités

  • Camille Chaize, porte-parole du ministère de l’Intérieur et des Outre-mer 
  • Éric Pelletier, grand reporter, spécialiste des sujets de sécurité intérieure 
  • Nicolas Arpagian, vice-président du cabinet HeadMind Partners, spécialiste des risques numériques 


J-5… Le compte à rebours est lancé pour les Jeux Olympiques. Bientôt, le monde aura les yeux rivés sur Paris. Mais sera-t-on capable d’éviter tout risque d’attaque terroriste ? Et d’ailleurs, où en est la menace ?  Ce lundi 19 février 2024, Gérald Darmanin devrait récompenser symboliquement les neuf policiers qui sont intervenus lors de l’attentat d’Arras en octobre dernier. Et l’assassinat de Dominique Bernard perpétré par un islamiste d'origine ingouche est encore dans toutes les mémoires notamment celle de François Molins. L’ancien procureur anti-terroriste publie aujourd’hui « Au nom du peuple français - Quarante six ans au service de la justice », un recueil d’actualité qui retrace les attaques majeures survenues dans les années 2010. Celui qui incarne la lutte anti-terroriste a évoqué sur les ondes de France Inter cette spirale infernale qui menace encore la France. Et les mots de ce grand justicier résonnent d’autant plus à l’approche de l’événement sportif XXL déployé dans toute la capitale. Charlie Hebdo, le Bataclan, Saint-Étienne-du-Rouvray… Autant de plaies qui sont encore vives et qui nourrissent l’inquiétude du ministère de l’Intérieur ainsi que des services de police. 16 millions de visiteurs sont attendus dès le mois de juillet pour assister à la compétition. Les autorités n’ont pas lésiné sur les moyens et ont annoncé un dispositif de sécurité massif et renforcé. Le jour de la cérémonie d’ouverture, pas moins de 45 000 policiers, gendarmes et agents de sécurité privée seront déployés dans les rues parisiennes mais aussi sur la Seine grâce aux hommes de la brigade fluviale. Enfin, le public sera contrôlé avant d’accéder aux sites olympiques. Des piétons contrôlés mais qui pourront circuler librement. En revanche, les voitures seront interdites dans certains secteurs sauf pour les riverains et les ceux qui travaillent dans ces quartiers grâce à un QR code à présenter aux forces de l’ordre. Un dispositif exceptionnel mais qui ne suffira pas selon plusieurs experts en sécurité. Mais pas question pour le gouvernement de modifier les plans et de changer de lieu de la cérémonie ouverture d’ouverture. Néanmoins, le public sera sans doute moins fourni que prévu. 400 000 spectateurs étaient initialement annoncés sur les bords de Seine. Face à la menace terroriste, la jauge devrait être revue à la baisse en fonction des risques. Les JO sont-ils réellement dans le viseur des terroristes ? La réponse avec nos invités.