Description

Invités : 

Alban Mikoczy, grand reporter, spécialiste des questions internationales

Anne Deysine, juriste et professeur des universités, spécialiste des Etats-Unis 

Loïc de la Mornais, grand reporter, ancien correspondant 

Donald Trump enregistre sa deuxième victoire dans la course à l’investiture. Mardi 23 janvier, lors des primaires républicaines du New Hampshire, l’ancien président américain a obtenu 54% des votes, contre 44% pour son opposante chez les Républicains Nikki Haley. Cette victoire confirme l’avance que les sondages lui donnent depuis trois mois, mais reste loin des 30% d’avance obtenus  par Donald Trump dans l’Iowa. En face, son unique rivale Nikki Haley entend bien rester dans la course. « Elle pourra tenir même si ses chances sont minces. Une partie de l’establishment républicain ne veut pas de Trump et se dit qu’il peut encore se passer des choses, malgré les sondages », explique Anne Deysine. Peut-on croire à une petite révolte dans le camp républicain ? « Donal Trump amène tout le parti avec lui. Mais, tout le monde a peur de lui. Il suffirait de peu pour que certains se désolidarisent de lui », souligne Loïc de la Mornais. 

De son côté, Nikki Haley, ancienne gouverneur de l’Etat de Caroline du Sud et ambassadrice aux Nations Unies, entend bien faire de l’ombre à Donald Trump. Ses partisans voient en elle une alternative raisonnable à Donald Trump. « Son suffrage lui permet d’aller à l’étape suivante, en Caroline du sud. Donald Trump est agacé. Elle présente une alternative. Il suffirait d’un incident dans la campagne pour que les choses puissent basculer. Elle s’offre la possibilité d’avoir du temps pour faire basculer les choses. De plus, elle vient de l’aile conservatrice, elle ne fait pas peur aux conservateurs », précise Alban Mikoszy.