Description

Invités : 

 

- Anne Deysine, juriste et américaniste 

- Alban Mikoczy, grand reporter spécialiste des questions internationales, rédacteur en chef de l'heure américaine

- Alexis Pichard, enseignant, chercheur en civilisation américaine à l'université Paris Nanterre, spécialiste de la politique des médias américain 

- Jérôme Viala-Godefroy, docteur en civilisation américaine, spécialiste des présidents américains 

 

Le mardi 5 novembre 2024 sera élu le prochain président américain, en attendant les deux candidats attaquent la dernière ligne droite dans une violence verbale que nous ne connaissons pas en France. Cette outrance est elle un atout à une semaine du vote ? Avec Donald Trump on est passé dans un type de confrontation « brutale » assumée par le candidat déclare Alban Mikoczy. Effectivement, on voit beaucoup plus « d'insultes qu'en 2016 » ce qui est souvent le cas quand le candidat se « trouve en difficulté » ajoute Jérôme Viala-Godefroy. Pour Anne Deysine cette violence s'inscrit dans une stratégie de radicalisation de la droite que les gens sont « prêts à recevoir ». Pour les démocrates la situation est difficile, « s'ils se mettent au même niveau ils perdent en hauteur morale » et les blocs ne communiquent plus entre eux. Ce discours outrancier est aujourd'hui accepté par des républicains plus modérés, ce qui n'était pas forcément le cas en 2016 rappelle Alexis Pichard. La stratégie du parti démocrate va être de tenter de récupérer les voix des républicains qui portaient leur choix sur Nikki Haley et celles des « indécis », ces électeurs qu'on évalue à environ 6% de la population selon Alban Mikoczy. Ces indécis sont également courtisés par le parti républicain, mais pour les plus "radicalisés" qui ne vont habituellement pas voter.