Description

 Invités : 

Patricia Allémonière, grand reporter spécialiste des questions internationales et autrice de « Au coeur du chaos » (Arthaud)

Guillaume Ancel, ancien officier, écrivain et auteur de « Saint Cyr, à l’école de la Grande Muette » (Flammarion)

Guillaume Lagane, spécialiste des questions de défense et des relations internationales et maître de conférence à Sciences Po

La France ciblée par la Russie ? La main de Moscou se cache derrière ces mystérieux cercueils déposés ce weekend au pied de la Tour Eiffel avec un drapeau français les recouvrant et une inscription « Soldat français de l’Ukraine ». D’autant que Vladimir Poutine se fait très menaçant. Suite à l’intervention des services de sécurité, des Bulgares ont été rapidement identifiés. Ils auraient reçu quelques centaines d’euros pour effectuer cette opération.

Pour Patricia Allémonière, peu importe la hauteur de la paie de ces hommes, « le but est de créer de l’instabilité, de la crainte, de la peur ». Guillaume Lagane y voit une « très bonne rentabilité pour cette opération de communication de la part de la Russie ».

Selon certaines rumeurs, Macron pourrait annoncer le déploiement d’instructeurs militaires en Ukraine lors de son discours du 6 juin 2024 : ce qui serait peut-être la raison de ce message menaçant. Une preuve de plus de l'implication de la France dans la guerre qui oppose l'Ukraine à la Russie. Pour Guillaume Lagane, « qu’on le veuille ou non, on est en conflit avec la Russie depuis deux ans ».

Guillaume Ancel interprète cet événement comme « un avertissement morbide » et note la temporalité particulière de celui-ci : « un message, juste avant les Jeux Olympiques, qui est une menace ».