Invités :
- Général Jean-Paul Paloméros, ancien chef d’état-major de l’Armée de l’Air
- Pascal Boniface, géopolitologue et directeur de l’Institut de relations internationales et stratégies (IRIS)
- Benoit Bihan, historien militaire et spécialiste des questions stratégiques
Le dimanche 11 juin, l’Ukraine a annoncé la reconquête de trois villages dans la région orientale du pays. Le président Ukrainien est reconnaissant de tous ceux qui se battent pour reconquérir le pays. Dans le sud de l’Ukraine a été construit un centre de fortification contrôlé par les russes. Des dents de dragon, des tranchées ont été mis en place. Les ukrainiens reconnaissent que les combats sont rudes. En terme numérique, les russes ont l’avantage. Beaucoup s’imaginait cette contre-offensive comme le débarquement de Normandie. « Cela va prendre du temps » explique Pascal Boniface. Les ukrainiens avaient choisi le 6 juin en tant que date symbolique contre le fascisme russe.
Percer un front fortifié où l’adversaire s’est préparé est difficile. L’élément de surprise est moindre en faisant un assaut frontale. Les ukrainiens disposent d’armes plus modernes grâce à l’OTAN. Malgré cela, les russes croient dans la résilience de leur armée et de leur équipement. Aujourd’hui, l’Ukraine possède l’une des armées les plus puissantes du monde. Aucun pays n’a été autant aidé que par d’autres pays qui ne sont pas ses alliés.