Description

Invités : 

  • Sylvie Matelly, économiste et directrice-adjointe de l’Iris
  • Guillaume Ancel, ancien-officier et écrivain, auteur du blog « Ne pas subir »
  • Alban Micosi, journaliste international à France Télévisions

Samedi, la Russie a revendiqué le contrôle de la ville de Bakhmout. Cependant, le président Zelensky a démenti la capture de la ville. La télévision d’état russe diffuse des images d’une ville anéantie où patrouille les forces de Moscou. Les politiques russes parlent de victoire. « Ce n’est pas une victoire d’avoir détruit intégralement une cité de 60 000 habitants qui ne représentait aucun intérêt militaire » explique Guillaume Ancel. De plus, le patron de Wagner est venu offrir à Poutine une victoire qui "n’a pas de sens". La troupe militaire avait parcouru 1 200 kilomètres de front. Cependant, la ville de Bakhmout représente 3 kilomètres. Il y a une véritable propagande en Russie, une « machine de guerre de communication » qui s’est installée. Sur le plan économique, il est difficile de savoir la situation du pays car il y a très peu de statistiques. « Une économie qui fait la guerre et met toute son économie au service de cet effort, produit et créé de la croissance économique » annonce la directrice-adjointe de l’Iris. L’inflation est donc très élevée et la population perd du pouvoir d’achat. 

Du côté de la contre-offensive, les Etats-Unis ont fourni des blindés de transports de troupes aux ukrainiens. Ces véhicules sont très précieux. La grande offensive n’a pas encore commencé par manque de ressources militaires. La France promet aussi de fournir des engins de cette catégorie. Lors de combat, la plupart des équipements lourds sont cachés à l’arrière du front. La plupart de ces chars ne sortiront que pour la grande offensive.