Description

 Invités : 

Sandra Hoibian, sociologue et directrice générale du CREDOC 

Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste chez BDO France spécialiste des prévisions économiques et professeur d’économie à la Sorbonne

Maude Descamps, journaliste en charge de l’économie pour Télématin


Pour le week-end de Pâques et les vacances scolaires de la zone A, les professionnels du tourisme ont constaté le retour des touristes et l’envie de prendre l’air, malgré les prix en nette augmentation. Un besoin d’évasion, malgré l’inflation. Selon l’INSEE, la consommation en biens a diminué de 4%, alors que la consommation en restauration ou hébergement a augmenté de 10% par rapport à l’année dernière, et de 7% par rapport à 2019 donc avant l’inflation. Les ventes de la SNCF notamment sont au beau fixe pour l’année 2023. Nombreux sont les Français qui préfèrent renoncer à des besoins matériels pour s’offrir des moments en famille ou entre amis, pour se changer les idées, dans un contexte anxiogène.  

Avec une météo clémente ce week-end de Pâques, beaucoup de Français ont fait leurs bagages pour prendre l’air et se changer les idées. Une décision parfois coûteuse et qui demande des sacrifices, avec des prix qui ne cessent d’augmenter. Force est de constater que les vacances de Pâques et les week-ends prolongés du mois de mai sont bien remplis chez les professionnels du tourisme. Les hôtels affichent par exemple un taux de réservation de 40,6% pour les vacances de Pâques, c’est 6 points de plus que l’année dernière. La demande est encore plus forte sur la Côte d’azur. Les Français n’ont donc, pour ceux qui peuvent se le permettre, pas renoncé aux vacances quitte à se serrer la ceinture pendant plusieurs mois pour faire des économies et s’offrir quelques jours de détente.