Invités ;
· Bertrand Guidet, chef de service de médecine intensive et réanimation à l’hôpital Saint-Antoine et membre de l’académie de médecine
· Ève Roger, directrice adjointe du Parisien
· Faïza Bossy, médecin généraliste à Paris
· Jean-Baptiste Marteau, journaliste politique chez France Télévisions
Une 5ème vague en prévision ? Alors que l’épidémie de Covid-19 gagne du terrain en Europe de l’Est devenue l’épicentre officiel du virus, faut-il tirer la sonnette d’alarme en France ? Pour la 9ème fois depuis le début de la crise, Emmanuel Macron sonne le rappel vaccinal. La troisième dose deviendra obligatoire à partir du 15 décembre pour les plus de 65 ans sous peine de perdre le passe sanitaire, les plus de 50 ans sont invités dans les centres de vaccinations dès le 1er décembre.
« L’épidémie n’est pas encore derrière nous », Emmanuel Macron sonne le rappel pour enrayer la propagation de l’épidémie. Presque 8 millions de Français sont éligibles à cette dose de rappel mais seuls 3 millions et demi l’ont reçue. Une heure après l’intervention du chef d’État, le site Doctolib annonçait plus de 100 000 rendez-vous pris pour respecter le protocole vaccinal préconisé par le président.
En une semaine, le taux d’incidence a augmenté de 40% avec plus de 12 000 cas de de contamination, c’est 3 fois plus qu’il y a un mois. En cause ? Le relâchement des gestes barrières présumé coupable. Ce score est loin d’attendre la flambée épidémique allemande, pourtant figure de modèle quant à la gestion de la crise à ses débuts. Plus de 40 000 cas ont été recensés sur les dernières 24h. À nouveau, les hôpitaux sont au bord de la rupture avec l’arrivée massive de nouveaux patients contaminés, presque tous « non vaccinés ». L’ancienne chancelière Angela Merkel et le ministre de la santé craignent le pire avec 30% de réfractaires au vaccin. L’Europe de l’Est est-elle en péril face à la montée de l’épidémie ?