Vaccination pour tous et déconfinement réussi ?
- Ève Roger, directrice adjointe de la rédaction Le Parisien/ Aujourd’hui en France
- Richard Handschuh, médecin généraliste et membre du syndicat MG France
- Bruno Mégarbane, chef du service de réanimation médicale et toxicologue à l’hôpital Lariboisière
Face aux futures mesures de déconfinement prévues le 19 mai puis le 9 juin 2021, de nombreuses personnes sont encore dans le flou. De plus, il reste encore la question de la vaccination.
« Il y a un besoin que ces gens-là soient vaccinés en très grande priorité, c’était même une demande très forte des médecins de prioriser des catégories » explique Richard Handschuh. En effet, un maximum de personnes doit être vacciné pour que la France puisse connaître le plus rapidement possible l’immunité collective.
L’ouverture de la vaccination aux jeunes permettrait d’atteindre l’objectif de la fin de la semaine, soit 20 millions de Français ayant reçu une première dose. En Belgique, les terrasses sont déjà ouvertes. L’enthousiasme des Français face au 19 mai 2021 est de plus en plus montré par de nombreuses réservations déjà faites dans les restaurants.
L’AstraZeneca est reconnu pour être peu efficace face aux variants, de nombreux rendez-vous sont annulés. Le vaccin possède tout de même un rapport bénéfice-risque excellent, malgré cela, il a été expliqué que l’Europe pourrait se passer de ce vaccin.
Aux Seychelles, 60% de la population est vaccinée mais le pays a été touché une nouvelle fois, par une vague inexpliquée. 1/3 des personnes positives à la Covid-19 ont été vaccinées au vaccin chinois qui n’est pas utilisé en Europe. Pour atteindre l’immunité entre 80 et 85% de personnes doivent avoir été vaccinées.
La peur de la 4e vague en automne prochain se fait ressentir pour les soignants. « Il faudrait éviter de penser que l’épidémie ait disparue et qu’un grand nombre de personnes ne se fassent pas vacciner car d’autres l’ont déjà fait. »