Description

Invités :


  • Caroline Michel-Aguirre, grand reporter au service politique de l’Os
  • Gilles Bornstein, éditorialiste politique
  • Marie Gariazzo, directrice adjointe du pôle Opinion à l’IFOP
  • Laurent de Boissieu, journaliste politique à La Croix


« Mon projet ne sera pas édulcoré. Il peut être enrichi, mais il ne sera pas dénaturé », a déclaré Valérie Pécresse, invitée sur France inter ce lundi 6 décembre 2021. La candidate investie par les militants Les Républicains pour l’élection présidentielle répondait en effet à Éric Ciotti, son concurrent au second tour de la primaire, qui a demandé à ce que ses idées « soient représentées avec force ». Dimanche 5 décembre, devant ses soutiens niçois, Éric Ciotti a annoncé la création de son propre mouvement au sein des Républicains, baptisé « A Droite ! ». « C’est un petit bras de fer de la part d’Éric Ciotti qui veut capitaliser sur son émergence surprise pendant cette primaire, pour savoir quelle place Valérie Pécresse lui laissera », analyse Caroline Michel-Aguirre. Ce premier couac contraste avec l’unité affichée du parti, samedi 4 décembre, lors de l’investiture de Valérie Pécresse. La candidate de droite va devoir séduire les électeurs d’Emmanuel Macron et les électeurs tentés par Éric Zemmour.


De son côté, Éric Zemmour a prononcé son premier meeting de campagne au Parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis). L’ancien éditorialiste appelle Éric Ciotti et ses électeurs à rejoindre son rang. Ce meeting lui a aussi permis de prendre un second souffle dans cette campagne. « Il arrive à prendre un électorat très conservateur, entre le RN et les LR. Il regarde avec gourmandise les 39% d’Éric Ciotti », décrypte Laurent de Boissieu. La question se pose maintenant sur la crédibilité de ses propositions. « Il compense sa faiblesse de fond par son volontarisme. Mais pour le moment, c’est un homme seul », analyse Caroline Michel-Aguirre.