Invités :
- Anne-Élisabeth Moutet, journaliste et éditorialiste pour The Daily Telegraph
- Nicolas Tonev, journaliste à Europe 1, spécialiste de la Russie
- Anthony Bellanger, éditorialiste à France Inter, spécialiste des questions internationales
Des tirs de missiles à Dnipro en Ukraine, une trentaines de civils tués dans un immeuble, la prise de Soledar et un nouveau général russe aux commandes des opérations… Nouveau virage à 360 en Ukraine. C’est le revirement express déployé par la Russie pour tenter d’accélérer la chute ukrainienne. Après des mois de revers, Moscou reprend finalement l’offensive avec une grosse prise, démentie par Kiev et dont Vladimir Poutine se félicite. En effet, le chef d’État russe revendique une dynamique positive conforme à ses plans. Si elle est avérée, la prise de Soledar serait le premier succès milliaire sur le terrain depuis le début des hostilités, qui plus est dans une région que les Russes revendiquent comme étant leur bastion. Une contre attaque qui laisse présager de nouvelles offensives et une escalade de plus en plus intense notamment dans le Donbass, exposé depuis maintenant six mois aux attaques répétées. Cette région stratégique marquerait un véritable tournant dans cette guerre mais également dans la présidence de Vladimir Poutine, dont la réputation de chef de guerre vacille depuis plusieurs mois.
À Dnipro dans l’Est de l’Ukraine, la colère gronde après qu’un immeuble civil ait été touché par un missile russe. Le bilan humain est colossal avec plus de 30 morts et 75 blessés. C’est la cinquantième frappe de ce registre en plus des trois aériennes, le jour du Nouvel An orthodoxe qui aurait dû être un jour de fête pour beaucoup d’Ukrainiens. Poutine peut-il sortir victorieux de cette guerre ? La réponse avec nos invités.