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Depuis lundi 18 avril, la Russie a lancé sa grande offensive dans l’est de l’Ukraine et notamment dans le Donbass, une région contrôlée, depuis 2014, par les séparatistes pro-russes. De son côté, Kiev a reçu des avions militaires de la part de ses partenaires occidentaux afin de renforcer son armée de l’air. L’annonce a été faite mardi 19 avril, par le porte-parole du Pentagone, John Kirby qui a néanmoins refusé de préciser leur nombre ni les pays ayant fourni les appareils. « Peu importe combien de soldats russes sont amenés jusqu’ici, nous combattrons. Nous nous défendrons », a déclaré, lundi 18 avril, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans un discours retransmis sur Telegram. « L’armée russe est dans une guerre qu’elle maîtrise. Ils vont tirer 24 H sur 24 pendant des jours, pour épuiser son adversaire », explique Armelle Charrier. « De leur côté, les soldats ukrainiens connaissent le terrain, ils sont là depuis 2014. Ils sont fatigués, mais encouragés par leur président », précise-t-elle. 

Le conflit se complexifie d’autant plus que le chef d’Etat ukrainien a fustigé la position européenne vis-à-vis de la Russie, après qu’Emmanuel Macron ait refusé de qualifier cette guerre de « génocide », contrairement à son homologue américain Joe Biden. « Les chancelleries comprennent la position de Volodymyr Zelensky. Elles exigent toujours que la Russie quitte l’Ukraine, y compris dans la région du Donbass », commente François Beaudonnet. 

De part et d’autre du front, les deux camps sont déterminés. A l'image de la résistance opérée par l'armée ukrainienne à Marioupol, l'Ukraine résiste jusqu'au bout. « Le but est désormais de montrer qu'il sera impossible de prendre une ville en Ukraine », explique Anthony Bellanger.