Description
Frédéric Adnet, chef des urgences de l'hôpital de Bobigny et patron du Samu de Seine-Saint-Denis, a décrit, mercredi 4 janvier, une situation tendue dans les couloirs de son service. "Ils attendent d'être hospitalisés [...] malheureusement, la capacité de notre hôpital est réduite", a-t-il confié. Par manque de soignants, 30 % des lits sont fermés. Certains patients peuvent attendre deux ou trois jours aux urgences. Confronté à une triple épidémie, l'hôpital doit aussi compenser la grève des médecins libéraux. S'il les soutient sur le fond, Frédéric Adnet a reconnu que pour le timing : "ça ne nous arrange pas du tout". Le médecin espère que, lors de ses vœux pour les personnels de santé, Emmanuel Macron parviendra à proposer une réforme structurelle pour rendre l'hôpital plus attractif.