Description

C'est une des bandes dessinées les plus étonnantes de ces derniers mois : Le Grand vide (éd. 2024), une dystopie maligne, dans un style plaisant, un peu 70s, un peu manga indépendant, surtout infiniment personnel, de Léa Murawiec. Un première oeuvre qui nous en met plein les yeux, anticipation en zigzag énergique où le monde est régi par les points de "présence" que l'on amasse ou pas - et qui nous autorisent à vivre. C'est aussi une histoire d'émancipation et de fidélité à soi-même, à travers la jeune héroïne, qui se nomme Manel Naher. Le Grand vide nous fascine, il fallait qu'on en parle avec Léa Murawiec...


Entretien : Thomas Baumgartner

Réalisation : Charlène Nouyoux