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Aujourd’hui, j’accueille Jacques Martel dans La petite voix.
Peut-être que ce nom ne vous est pas inconnu. Vous avez peut-être déjà consulté Le Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies, ou entendu parler de sa célèbre technique des "bonhommes allumettes" pour couper les liens d’attachement.
Ce Québécois, formateur, auteur, conférencier et bien plus encore, vous l’entendrez, a pourtant démarré son parcours comme ingénieur électricien pour s’accomplir dans le développement personnel et la spiritualité.
Bienvenue dans un échange riche et passionnant, tellement que j’ai décidé de vous proposer cette conversation en deux parties.
Dans cette première partie, avec Jacques, nous allons parler d’un enfant déjà très intuitif, d’étiquettes qui ne collent pas et d’une quête de sens qui l’a amené à se mettre au service des autres.
Rendez-vous dans une semaine pour la 2ème partie de cet échange.
Quelques notes sur cet épisode :
le site internet de Jacques : https://jacquesmartel.com/
la nouvelle et 3ème édition de son livre : Le Grand Dictionnaire des Maux et des Maladies
Jacques sera dans le sud de la France pour des conférence fin février / début mars 2025 - A voir sur son site internet
RETRANSCRIPTION DE L'EPISODE 1/2 AVEC JACQUES MARTEL
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Bonjour Jacques, et bienvenue dans La Petite Voix. Oui, bonjour ma belle. Je suis honorée de t'accueillir dans La Petite Voix et puis encore plus parce que c'est toi qui m'accueilles chez toi aujourd'hui. Oui, ça fait spécial de faire une entrevue chez moi à Saint-Jean, île d'Orléans, tout près de la ville de Québec. J'aime que le temps fasse un arrêt sur l'image. C'est magnifique. De là où on est, c'est magnifique. On est de chez toi, là. On a le fleuve Saint-Laurent juste là, à nos pieds. Et puis moi, je me retrouve en face de toi. Merci La Petite Voix de me faire vivre ces moments-là. Ce que j'ai découvert en préparant notre rencontre, toi, en France, tu es connue beaucoup, par exemple, pour les bonhommes allumettes.
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Moi, combien de fois j'ai fait cet exercice-là, des bonhommes allumettes, puis on va en reparler plus en détail plus loin. Et bien sûr, t'es connue pour le grand dictionnaire des maladies et des malaises. Et donc moi, j'avais cette vision-là de toi. Et je ne sais pas pourquoi, je t'avais perçue comme un thérapeute, mais il y a toute une dimension un peu plus invisible que je n'avais pas perçue et puis que j'ai découverte en préparant notre entretien. Et puis là, déjà, les quelques minutes qu'on a passées ensemble, je me dis, OK, il y a toute une dimension de Jacques à côté de laquelle j'étais passée. Alors, on va découvrir tout ça ensemble aujourd'hui. Oui, certainement. Il y a une chose dans tout ce que j'ai découvert, c'est que toi, quand t'es arrivé dans cette vie-là, déjà, t'étais un enfant connecté.
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Est-ce que tu peux parler de ce petit Jacques-là ? Disons que, naturellement, quand j'étais jeune, j'étais quelqu'un de curieux. Je cherchais à comprendre ce qui se passait à l'entour de moi. Je cherchais à comprendre qu'est-ce que je pouvais ressentir ou qu'on puisse m'expliquer ce que je ressentais, mais il n'y avait personne dans mon entourage pour expliquer ça. Alors, c'est pour ça que dans les années, plus dans la vingtaine, des débuts vingtaines, j'ai commencé à chercher, à être intéressé par l'aspect ésotérique, ne serait-ce qu'à l'âge de 15 ans où j'avais des soucis de constipation. On m'avait amené voir un radiesthésiste. Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est un radiesthésiste, c'est comme le professeur Tournesol dans Tintin avec son pendule.
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Et avec son pendule, il allait voir qu'est-ce qui allait, qu'il n'allait pas, ou quoi. Puis, quand il trouvait quelque chose, il allait chercher une petite bouteille de témoin pour savoir quelle plante, c'était mieux pour ça. Et là, je me souviens, à 15 ans, je disais « Wow ! On peut avoir plein d'informations comme ça, juste de cette façon-là. » C'est extraordinaire. Et à partir de là, j'ai été davantage conscient de toutes les possibilités qu'il pouvait y avoir. On appelle ça dans l'invisible. Le radiesthésiste dans l'invisible. Et j'ai continué ma recherche. Je reviens à cet enfant dont tu parlais parce que je trouve souvent qu'il y a tellement de choses à notre racine. Tu dis que tu avais cette intuition, cette sensibilité.
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Est-ce que c'était des émotions exacerbées sur lesquelles tu avais du mal à mettre des mots et donc qu'il était difficile à gérer ? Ou c'était beaucoup plus fin que ça et c'était comme une ouverture à ce monde invisible-là déjà que tu avais ? Je te dirais que consciemment, c'était plus des ressentis que j'avais à l'entour de moi qui m'affectaient. J'avais mis ça sous le compte de « Je suis quelqu'un de sensible. » Je ne me posais pas plus de questions. Mais le temps passant, je m'étais mis à chercher. À chercher plus. Vous étiez une grande famille ? Tu avais beaucoup de frères et sœurs ? J'ai deux frères. Un qui est plus vieux, un qui est plus jeune. On n'était pas dans cette dynamique-là. Moi, oui, mais je passais un peu pour particulier.
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Voilà, c'est ce que j'avais te demander. Est-ce qu'il y avait ce truc de se sentir un peu différent ? Oui, certainement. Et on me voyait comme ça aussi. J'avais eu comme un accident d'automobile, une auto qui m'avait frappé. Et c'est comme si, quand on me trouvait un peu bizarre, c'est comme si on n'osait pas dire que ça pouvait provenir peut-être de l'accident d'automobile que j'avais eu. Mais peut-être que ce n'est pas ça qu'ils pensaient. Ce n'est pas ça. La particularité, c'est que si quelqu'un, des fois, ça fait peur aux gens, mais si quelqu'un essaie de me mettre une étiquette. Jacques Martel, il est comme ci, il est comme ça. L'étiquette, elle ne colle pas sur moi. Des fois, ça fait peur aux gens parce que est-ce qu'il veut m'aider ou il veut me contrôler ?
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Est-ce qu'il veut mon argent ? Ou est-ce que c'est ci ? Ou est-ce que c'est ça ? Ça fait qu'ils ont peur. Ça fait monter des peurs quand les gens ne me connaissent pas. Ou des fois, je suis très familier avec quelqu'un que je rencontre et tout ça. Surtout en France, c'est moins habituel. Ici, au Québec, tu rencontres quelqu'un sur la rue, tu vas parler des choses, tu vas même parler des trucs personnels, ça va. Mais en France, on va dire « Oui, comment ça se fait ? Il est si familier avec moi. Qu'est-ce qu'il y a derrière de la tête ? Qu'est-ce qu'il veut ? » Alors que non, pas vraiment.
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Mais bon, les gens ne sont pas habitués. Les gens, c'était très important pour eux d'essayer de me comprendre. Ils ne sont plus là parce qu'ils n'ont pas réussi. Parce que même moi, je n'ai pas réussi. Quand on me connaît mieux, on sait mieux qu'on peut me faire confiance. Comme je fonctionne beaucoup, beaucoup avec l'intuition, l'intuition, c'est au-delà du mental. On me dit de faire quelque chose, je le fais. Pourquoi ? Je ne sais pas, mais je le fais. Je le fais, je le mets en avant. Des fois, on peut avoir des réponses plus tard, mais je fonctionne beaucoup comme ça, y compris dans mes ateliers. Des fois, je fais des trucs avec des gens que je n'aurais pas jamais faits ou des mots que j'utilise. Pas habituellement.
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Il y a une personne, à un moment donné, je m'écoute beaucoup intérieurement, ça fait réagir, mais ça fait monter en moi des émotions. Ce n'est pas moi qui contrôle. J'étais devant une personne et je me suis mis à parler fort, avec un certain ton de voix, avec des mots que je n'utilisais jamais. Et là, la personne dit, voilà, comme mon père. J'ai manifesté l'énergie de son papa pour ce qu'elle avait à prendre conscience. Mais moi, je n'ai pas besoin de savoir que c'était l'énergie de son père au point de départ. J'ai juste besoin de savoir que je dois être à l'écoute de ma voix intérieure. C'est tout. Le reste, tant mieux si on sait pourquoi. Sinon, c'est ma voix intérieure. Voilà, j'écoute.
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Ça veut dire que du coup, si je reviens à ton enfant, ce truc de faire confiance à cette intuition-là, qu'importe si peut-être ça dérange ou ça crée des incompréhensions autour de toi. Déjà petit, tu avais cette conscience-là que c'était OK et qu'il fallait que tu fasses confiance à cette intuition-là ? Des fois, je ne savais pas trop si c'était de l'intuition ou si c'était de la schizophrénie. Ah mince, il vaut mieux un côté que de l'autre quand même. J'ai décidé que c'était plus le premier et j'ai fait des démarches dans ce sens-là pour essayer vraiment de comprendre ce qu'est-ce qui se passait ou comment le développer. Ça m'a permis de trouver mon chemin. Mon chemin avec des choses qui se manifestaient en moi parce que c'était utile.
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Et puis, les personnes, les perceptions que j'ai, c'est des perceptions dont j'ai besoin à l'occasion, mais pas, je me souviens, pendant des années, il y a des années, quand je donnais des ateliers, j'avais une personne, une dame qui, elle, quand elle donnait des consultations à Reiki, le Reiki, c'est une technique de guérison par imposition des mains, utilisant l'énergie universelle neutre sans intention, donc je suis maître Reiki aussi, elle a dit, ah, quand elle a fait l'imposition, il y a des images qui lui montrent, il y a des images, tout ça. Quand je faisais des images, des méditations guidées, il y avait beaucoup d'images qui lui venaient et tout ça. Puis là, je me suis mis un moment dans la pensée, je me suis dit, ah, comment ce serait si j'avais les mêmes perceptions que Denise et là, mes mains se sont mises de côté, le pomme de main ouverte, non, ça serait trop.
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Dans son fonctionnement, elle, c'était OK, elle l'a géré. Mais moi, si on m'avait donné ça en plus, je suis donné pendant des années des ateliers sur les rêves. Et à un moment donné, je dis : non, là, c'est assez. Écoutez, j'ai suffisamment de mes journées, j'ai à voir plein de choses. La nuit, laissez-moi tranquille. Alors, j'ai techniquement arrêté de rêver. Sauf que quand j'ai un rêve et que je m'en souviens, c'est parce qu'il faut que je fasse attention ; on prévient d'un accident qui peut arriver en auto et dans les heures qui suivent. Je sais parce que je fais attention où l'accident aurait pu arriver et j'ai fait attention de aller lentement ou de vérifier plus quelque chose que j'aurais peut-être pas vérifié ; là, j'aurais eu un accident là-dessus.
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Alors, je suis averti comme ça. Mais autrement, laissez-moi tranquille. Je veux dormir. Sauf que, est-ce que petit, tu avais déjà cette capacité-là de trier, de dire, OK, j'ai des perceptions mais il y a des moments où je n'ai pas envie de les avoir ? Non, pas autant que ça. Mais c'est ça. Donc, en fait, tu te les prenais un peu violemment, presque, j'en ai envie de dire. J'étais pendant, dès le début de ma jeunesse, je me demandais qu'est-ce que je faisais dans ce monde et je te dis ça, mais au moment où j'ai été baptisé, deux jours après ma naissance, le prêtre a demandé par trois fois à mon père, devant les témoins, si j'étais son fils.
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Alors, la troisième fois, mon père aurait répondu : 'On ne peut jamais être certain du père mais toujours de la mère.' Vous pourrez vérifier auprès de ma femme. Parce que mes parents, ils recevaient souvent des bébés nouveau-nés qui provenaient de filles-mères. Alors, il n'y a rien qui garantissait au prêtre que c'était effectivement le bébé de Jeanne Gamache et Noé Martel. Même si l'on l'avait enceinte, elle aurait pu faire une fausse couche, soit un autre bébé. Et eux autres, ils devenaient les officiants religieux et civils. Parce que le baptistère qu'on avait, c'était le certificat de naissance aussi. Donc, il est enregistré dans le livre civil aussi. Et là, je me suis dit, et voilà que dès les premiers jours de ma vie, on a déjà commencé à se demander qui j'étais.
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Mais moi, comme bébé, maintenant, j'ai réalisé des années et des années plus tard, comme bébé, je l'avais entendu ça. Je l'avais entendu, c'était enregistré. On se demandait qui j'étais. On ne s'en souvient pas nécessairement. Consciemment. Mais si on irait en thérapie ou en hypnose ou tout ça, ça nous reviendrait, ça. J'ai même une personne, à un moment donné, dans un atelier, retrouver l'enfant en soi. Parce que on dit, j'attire ou je deviens ce que j'ai pas accepté en 0 et 12 ans. Donc, on va guérir des blessures. Et une personne, une participante, qui est la même qui est tantôt que je mentionnais, elle est allée au moment de sa conception. Elle a vu comment c'était fait, sa conception. Bon, est-ce que j'ai vrai ?
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Est-ce que c'est pas vrai ? Elle est allée vérifier auprès de sa maman. Maman, ça peut-il, quand vous m'avez conçu, il s'est passé telle chose, telle chose. Qui t'a dit ça ? Qui t'a dit ça ? Bon, il y avait une forme de vérité alors, là. Mais elle, elle l'avait enregistrée. Tout est enregistré. Même si on n'a pas le souvenir conscient, tout notre corps, nos cellules, c'est écrit, ancré dedans. Tout est enregistré. Ce serait pas pratique d'avoir tout ça consciemment dans notre tête. Ça ferait un gros disque dur à avoir. Oui, mais on aurait de la difficulté à fonctionner. Que ce soit dans cette vie-ci, pour les événements qui sont passés, si on avait tout enregistré. Si tout était clair, consciemment, c'est la même chose pour les vies passées.
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Si on s'en souvient, puis ça nous aide, tant mieux. Mais si on s'en souvient pas, bien, c'est OK aussi. On peut vivre notre vie quand même. Mais est-ce que ce n'est pas le chemin de notre vie que de réussir à un moment donné à reconnecter avec cette essence-là, pour comprendre le sens de qui on est, qu'est-ce qu'on fait là et pourquoi on est là ? C'est un peu ce que tu es en train de nous raconter dans ton histoire à toi. Oui et non. Pas nécessairement. Parce que je peux vivre une vie normale, avoir une éducation normale, m'être marié, avoir des enfants, avoir un certain boulot. Et je peux en venir à me connecter spirituellement à l'énergie divine, à mon moi supérieur, sans être obligé de connaître les vies passées ou de connaître plein de choses.
00:13:35
C'est disponible à n'importe quel temps. Le fait de s'intéresser à ces sujets-là, puis d'avoir des réponses, ça peut permettre une plus grande ouverture. Comme moi, j'étais pendant des années que quand je dormais, je dormais les bras en croix sur mon thorax. Ah oui, mais après, j'ai appris que j'avais vécu en Égypte. Donc c'est quoi ça? C'est les pharaons que tu es en train de décrire? Oui, moi j'étais le pharaon tout en carton. J'ai rencontré une voyante très puissante en 90 et je vais lui demander à elle. Elle dit oui, oui, c'est vrai. Elle dit oui, elle dit que tu es mort empoisonné et tout et tout. J'ai dit moi, j'ose pas en parler. D'avoir été quelqu'un de célèbre comme ça. Oui, oui, elle dit tu pourrais en parler. Je le mentionne comme ça.
00:14:17
Mais bon, je veux dire, ça ne met pas des thunes dans mon compte de banque. Mais bon, ça me permet de comprendre des choses. Moi, j'avais 20 ans quand je dessinais des tables magnétiques avec des courants électriques qui passaient en vue de faire des guérisons et tout et tout. Ça, ça vient d'une de mes vies en Atlantide. Ce que tu es en train de dire, c'est qu'en fait, nos vies antérieures, même si on n'en a pas le souvenir. Oui, il peut rester une empreinte de ça. De 2003 à aujourd'hui, on est en 2024, j'ai fait 10 voyages en Inde. Mais 50 % de mes racines actuellement en énergie sont en Inde. Mais moi, du moment que je suis arrivé en Inde en 2003, je me sentais chez moi, mais je ne savais pas pourquoi.
00:14:56
Mais j'ai appris ça beaucoup, beaucoup après que j'avais ces énergies-là. Quand j'ai demandé à mon thérapeute qui m'a dit ça, j'ai dit : Ben, pourquoi que si j'ai 50 % de mes énergies de base sont en Inde, que je ne suis pas né là-bas ? Il dit : C'est parce que si tu étais né en Inde, tu n'aurais pas sorti tous les livres que tu as sortis pour aider à l'ouverture de la conscience occidentale. Ça donne une explication. D'ailleurs, mon nom que j'ai reçu en Inde en 2003, c'est Suryamritananda Swamiji. Alors, ça veut dire la lumière éternelle. Revenons-en au petit toi terrien, là. Quand, à un moment donné, il a fallu faire des choix de vie pro, parce qu'on est quand même dans ce monde-là matériel, toi, ta vraie aspiration, c'était d'être sur scène ou d'être acteur, d'être comédien, si je ne dis pas de bêtises.
00:15:43
C'est intéressant que tu dises ça, parce que moi, mon intérêt, mon intérêt personnel aurait été de devenir comédien. Mon intérêt personnel. Mais je m'étais dit, ah, être comédien, je risque d'être pendant une dizaine d'années à avoir pratiquement pas de revenus avant de me faire un nom et tout, et tout. Bon, voilà. C'est pas nécessairement évident. Tant mieux les gens qui s'y risquent, là. C'est pas nécessairement évident. Fait que j'ai décidé que j'irais à quelque chose de plus technique. Donc, j'étais allé en sciences et ensuite à l'université, j'étais en génie électrique. Bien là, il y a plus de chances que j'en emploie. Mais même après avoir eu, bien, chez nous, au Québec, on appelle ça un bac, mais chez vous, ça n'a pas l'air. Non, c'est l'équivalent du diplôme universitaire, si je ne dis pas de bêtises.
00:16:27
Oui, c'est ça. C'est pas le bac comme nous, on l'a à la fin du lycée, oui. C'est le diplôme universitaire. Quand j'ai eu ça, bien, j'ai été dix ans à vivre quand même. Finalement, fin mot de l'histoire. J'ai pris une décision, franchement, j'ai compris par après, des années après, parce que j'avais de la difficulté à m'ancrer. Si j'avais étudié dans un autre domaine que les sciences, j'aurais peut-être été encore plus volatile, tout ça, ça aurait peut-être mis ma vie en danger à quelque part, mentalement. Tandis que les sciences, bien, c'est plus concret, tout ça. Et j'ai compris par après que ça avait été une façon, pour moi, l'électricité, entre autres, en méta-physique, l'électricité, c'est la recherche du père. Moi, mon père me battait, donc c'est comme si je recherchais le père.
00:17:06
Oh, tu avais un père violent. Oui. J'ai compris que les lois physiques que j'ai apprises en électricité, il y avait toujours un pendant au niveau spirituel. Enfin, là, c'est l'énergie qui circule dans tous les cas, non, c'est ça? Oui. Et puis l'électricité, il n'y a personne qui a vu l'électricité. On voit les effets. Ça va être le magnétisme, l'éclairage, le chauffage, des trucs comme ça. Comme au niveau spirituel, l'amour, on voit les manifestations de l'amour. Mais, à moins qu'on soit voyant, là, on voit dans l'aura de quelqu'un son énergie d'amour, mais autrement, on voit, tu sais, je peux avoir de la tendresse pour quelqu'un, je peux avoir des gestes spéciaux. On voit la manifestation de l'amour, mais l'amour, c'est quoi ? C'est comme les électrons dans les fils, on ne les voit pas.
00:17:47
Il y a de la manifestation de l'électricité. Alors, l'avantage que ça a, c'est que moi, si on me trouve un peu trop vaporeux, là, ou dans les nuages ou quoi, là, je leur dis, écoutez, moi, j'ai une formation comme ingénieur électricien. Je suis ouvert au niveau spirituel. Je peux aller d'un monde à l'autre. Et la technologie m'intéresse beaucoup aussi. Des fois, je regarde à la télé, plein, plein, plein d'émissions sur quand ils font, je ne sais pas, aussi bien faire des gâteaux que faire des autos. Toute la technologie, tout ce qui existe au niveau technologique, ça m'intéresse beaucoup. Et j'ai toujours vu qu'au niveau spirituel, le niveau spirituel et le niveau matériel, à un moment donné, se rejoindraient. C'est la même chose.
00:18:29
À un moment donné, la matière, quand on scrute la matière, quand on va le plus profond possible, plus loin qu'au niveau des électrons, des protons, plus loin que ça, plus loin que ça, à un moment donné, il n'y a comme plus de matière, mais il y a encore quelque chose. Et ce quelque chose-là est invisible. Ça fait que à un moment donné, ça ressemble plus avec l'énergie quantique. On est comme dans une autre dimension. Donc, on rejoint plus ça. Moi, l'image que j'avais, c'est comme, on est juste en audio, mais imaginons un point, il y a deux lignes qui partent de ce point-là, opposées. Mais à mesure que les deux lignes grandissent, ils forment comme un cercle et à un moment donné, ils se rejoignent au-dessus du cercle.
00:19:13
Et c'est ça qui vient se passer. La matière et le spirituel ne font qu'un. Et je dis ne font qu'un. Je ne sais pas, moi, si toute la matière est remplie de vide. C'est hyper intéressant, ce lien que tu fais et à travers ton parcours, entre ce qui est visible, matériel et puis tout ce qu'on ne voit pas, mais à quel point ces mondes-là ne sont pas opposés. Et des fois, en conférence, leve la main ceux qui sont capables de voir au travers de la matière. Souvent, il n'y a pas des mains qui se lèvent. Quand je suis en auto, je regarde au travers mon pare-brise. Ici, on voit les fenêtres, on voit le fleuve. Toi, tu portes des lunettes, tu vois à travers la matière. C'est juste une question de compréhension.
00:19:55
C'est vrai. Parce que si je me dis que c'est impossible de passer au travers du mur, je ne pourrais pas passer au travers du mur parce que c'est impossible. Et ceux qui le font, c'est parce que pour eux, c'est possible. Le taux vibratoire du corps physique même, il devient un taux vibratoire égal comme à une fréquence de radio qui, elle, passe au travers du mur. Parce qu'en tant qu'âme, on est partout. C'est toute une question de perception. Donc, de s'ouvrir aux lois spirituelles, de ce qui existe, des possibilités, tout ça, alors, on se dirige vers plus de liberté, plus d'amour, plus de sagesse. C'est ça l'avantage de s'intéresser à ces aspects-là de la vie. Et en même temps, c'est intéressant de voir à quel point toi, tu as su utiliser, j'ai même envie de dire transformer, ce que tu as appris de plus technique et matériel à travers tes études d'ingénieur.
00:20:45
Je reviens juste sur ces histoires d'études d'ingénieur versus Jacques, futur comédien. On sent, tu le racontais dans ton enfance, puis on l'entend là aussi, tu étais pris d'un côté entre ton envie, ton intuition, ce qui t'appelait, et puis la réalité. Mais ce qui m'appelait, je ne comprenais pas d'où est-ce que ça venait. Mais avec le temps, à un moment donné, je me disais, dans ma vie, je ne me souviens plus dans quelles années, je me disais, ce qui me vient comme information, c'est vrai à 50 %. Et plus tard, c'est vrai, c'est à 60 %. Et plus tard, plus tard, à 75 %. À chaque fois que j'ai l'information qui me vient de telle façon. Et à un moment donné, c'est vrai à 95 %.
00:21:26
Et à un moment donné, l'intuition, la façon qu'elle m'arrive, c'est vrai à 98 %. Alors après, les gens, quand je dis des choses à des gens, ils disent, non, non, Jacques, tu n'as pas raison, c'est ça. Je ne m'obstine pas, mais bon, chacun a sa vérité. Moi, j'ai ma mienne et ça convient comme ça. C'est juste qu'il faut s'habituer à savoir comment être à l'écoute, à la voix intérieure. Est-ce que c'est ma voix intérieure? Est-ce que ce sont mes parts qui ont rapport à mon mental ? C'est ça, à un moment donné, qu'on a à apprendre à décoder. Ça, c'est le boulot d'une vie, hein ? Oui, bon, oui. Ou de plusieurs. Oui, oui, oui, ça peut être le boulot d'une vie, mais ça peut toujours venir instantanément.
00:22:05
En tant qu'âme, je peux tout, je sais tout, je suis partout. Tout peut arriver dans l'instant présent. Que ça n'arrive pas maintenant ou dans une heure, c'est possible. Que ça prenne 10 ans ou 20 ans encore, c'est possible. Mais ça peut arriver n'importe quand. Une forme d'illumination, peut-être, mais cette connexion directe, elle peut se manifester dépendant de l'ouverture qu'on a et de ce qu'on mérite. Ah, de ce qu'on mérite ? Je ne peux pas me contenter de ça. Il faut qu'on creuse. Ce qu'on mérite, ça peut venir de nos vies passées. Ça peut venir aussi de notre vie présente. Moi, on m'a dit qu'il y a 4 ou 5 fois que j'aurais été censé décéder. Mais bon, j'ai aidé les gens, je faisais ça. Mais c'est comme de l'argent en banque.
00:22:50
Tu arrives à un petit souci, tu as tout ce qu'il faut pour payer le petit souci qui t'arrive. Par exemple, tu as une voiture, tu as un accident, ça va te coûter, je ne sais pas, 3 000 euros de réparation, tu l'embanques, tu payes 3 000 euros, tu l'avais déjà en banque. Donc, c'est quoi ? On a une espèce de passif et d'actif, tu sais, comme un bilan comptable ? Oui, c'est ça. Un accident, si tu as de l'actif, tu peux le payer et tu restes ici, c'est ça ? Oui. L'avantage de rester ici, c'est que c'est le milieu qui est le plus propice pour notre évolution spirituelle. Alors ça, on l'entend souvent, mais est-ce que tu peux expliquer ce truc de notre âme a besoin de s'incarner sur Terre pour expérimenter ?
00:23:27
C'est ça que tu dis par là ? Oui, mais Hervéline, supposez que pendant toute mon enfance ou toute ma vie, je vis dans un très beau château avec des serviteurs et tout, de la nourriture pleine d'argent, j'ai tout ce que je veux à ma disposition. Ça va être quoi les défis que j'ai à relever dans ma vie ? Ça va être quoi les prises de conscience que je vais avoir à faire ? Alors qu'en étant ici, sur Terre ordinaire, c'est comme quelqu'un qui se retrouve au niveau du plan astral, tout est beau, tout est merveilleux, tout est splendide, tout est ici. Mais ce n'est pas le milieu le plus propice pour évoluer. Le milieu le plus propice, c'est d'être sur Terre avec tous les soucis que ça peut amener, avec tous les défis à relever, toutes les prises de conscience qu'il y a à faire, tout ça.
00:24:05
Alors il y en a qui ne sont pas obligés de revenir sur Terre, mais ils décident de revenir sur Terre parce que c'est plus rapide de remonter. C'est un des meilleurs terrains d'apprentissage. Alors il faut dire merci. Dans merci, dans M-E-R-C-I, c'est la même chose que A-M-O-U-R. On dit merci pour tout ce qui arrive. Dans le livre Le pouvoir des mots qui me libère, il y a une technique qui s'appelle la technique du merci. J'ai un accident, je ne sais pas pourquoi, je dis merci. Moi, il y a plusieurs années, à un moment donné, ici, l'hiver, il y a de la neige, bien sûr. Des fois, il y a du verglas. Je descendais des marches pour aller voir un optométriste et il y avait un petit peu de neige sur la marche, mais bon, je pensais que c'était juste de la neige.
00:24:44
Je metts mon talon et j'ai glissé. C'est des marches en béton et j'ai entendu : croc ! Je venais de me casser une jambe. La première chose, Hervéline, que j'ai dite, la première chose, je te garantis, j'ai dit merci. Mais je ne savais pas à quoi je disais merci. Je ne m'étais jamais cassé une jambe. Et c'est rendu un peu plus tard, au plus loin, que j'ai su que j'aurais dû avoir quelques côtes de cassé en plus. J'aurais dû avoir une commotion cérébrale aussi. Et j'ai seulement eu une fracture multiple de la jambe. On m'a posé une tige de 13 cm et 11 vis. Donc, merci, entre guillemets, j'ai eu seulement ça. Mais tout ça, c'est un cheminement.
00:25:25
Et puis, si je reviens au tien, tu le disais, ton intuition, elle était là dès le départ, etc., mais tu as eu besoin à un moment de comprendre ça. Donc, en parallèle de ce que tu as vécu dans tes études d'ingénieur, dans ton métier, il y a eu aussi toute une quête. Oui, mais Hervéline, à un moment donné, je me disais, c'est important pour moi de comprendre ce qui se passe. Supposons que je suis en voiture, puis il m'arrivait un accrochage avec quelqu'un. Je disais merci, mais là, je disais : écoutez, c'est sûr qu'il y a une raison, je ne la connais pas, mais donnez-moi au moins une raison. Une raison pourquoi c'est arrivé. Ah, bon, on me donnait une raison. C'est arrivé parce que telle chose. OK.
00:26:00
Donc, puis là, à un moment donné, j'avais un autre souci qui m'arrivait. Bon, donnez-moi une raison. Là, il m'en donnait deux. Pas une, deux. Ah, bon. Et là, un peu plus tard, j'avais un petit souci encore. Il m'arrivait un pataclan. Bon, donnez-moi une raison. Mais il m'en donnait quatre. C'est à cause de ceci, de cela, de cela et de cela. Et ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite. Donc, des fois, il y a une chose qui arrive et il y a plein de raisons qui sont alentour de ça. On ne connaît pas ou on ne sait pas ou qui viennent de quelque part ou qui ont raison de je ne sais pas trop quoi. Bon, voilà.
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Ce qu'on entend dans tout ce que tu nous dis là, c'est que malgré ton parcours de grande ouverture, de grande intuition, de grande sagesse, ça ne t'a pas épargné de vivre des choses très terrestres, d'accidents, de coups durs, quoi. Non. Alors moi, j'ai su, bon, les gens iront vérifier s'il y a des médiums qui écoutent ça. Moi, j'ai su qu'au point de départ, je n'avais pas de karma, je n'étais pas obligé de revenir. Mais on m'en a donné un pour que je vive des choses dans le plan physique. Explique-moi comment on peut arriver sans karma ou ne pas en avoir. C'est une nouvelle, en fait, c'est ça ? Si on a équilibré tout notre karma dans nos vies passées, sur Terre, entre autres, on n'est pas obligé de revenir.
00:27:13
Tu restes là-haut et puis tu es bien. On continue notre progression astrale, causale, mentale, éthérique, les montures de Dieu et tout, ça continue. Mais moi, c'est comme si au lieu de me retrouver dans une tour d'ivoire, j'avais à vivre beaucoup d'expériences physiques. Ce qui fait que le résultat de ça, c'est que je me sens plus proche des gens. Et quand je fais des conférences, tu vois, il y a des gens qui vont lire des livres, qui vont suivre des athlétiques, qui vont apprendre des choses qui n'ont pas nécessairement vécu, mais ce n'est pas toujours nécessaire, qui vont après faire les conférences ou faire les ateliers. Ce n'est pas quelque chose qu'ils ont intégré. Mais qu'importe, le message qu'ils donnent, c'est quand même utile à des gens qui l'entendent.
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Mais moi, ce que je dis, c'est ce que j'ai vécu. Et les gens le ressentent. Donc, ça donne une certaine forme de magnétisme. L'avantage, c'est que je suis connecté à tout ce monde-là, mais l'inconvénient aussi, c'est que je suis connecté à tout ce monde-là, avec toutes leurs blessures, leurs ressentis. Tu sais, en 2017, j'avais fait un Tour de France. Oui, dans la publicité, on avait marqué Tour de France de Jacques Martel. Ça faisait que quand les gens cherchaient sur Google Tour de France, ils arrivaient sur ma publicité. C'était voulu. Le Tour de France cyclisme. Oui, là, ce n'était pas le maillot jaune dont on parlait. Et puis, à ce moment-là, pendant 66 jours, j'avais fait tout le Tour de la France. 25 villes. Deux mois entiers sur la route. OK.
00:28:43
Et puis, il y avait quelqu'un qui m'accompagnait pour des choses techniques, qui est avec moi, un Québécois. Après avoir donné quatre, cinq fois cette même conférence, des fois, entre les diapos, je disais des choses différentes, mais je lui ai dit, Olivier, es-tu rendu compte qu'à chaque fois que je donne la même conférence, que l'énergie n'est pas la même, que c'est comme si c'était une nouvelle conférence à chaque fois ? Donc, j'étais connecté aux gens, à la conscience des gens, à tout ça, de ce qui se passait. Les gens, ils n'avaient pas le droit de poser des questions avant la fin, si j'avais du temps, parce que moi, je les entendais, les questions. Ça paraît que je continue ma phraseologie ou quoi, le sujet de la conférence, mais ça ne répond à la question de personne.
00:29:26
Sauf qu'il y a un pendant à ça, c'est ce que tu dis un peu là, entre les lignes. C'est OK de capter les douleurs, etc., des gens, mais enfin, il faut, comment les recevoir tout en s'en protégeant et pas non plus les prendre en pleine face ? Oui, ça, c'est tout un défi à relever. Ça fait partie d'un sacrifice. Pour d'autres, peut-être qu'ils vont dire autrement, qu'ils fonctionnent autrement, d'autres conférenciers ou d'autres thérapeutes qui font des ateliers fonctionnent autrement, mais pour moi, ça faisait, une partie de ça, ça faisait partie d'un sacrifice. Tu sais, en t'écoutant dire ça, ce qui me vient, l'image qui me vient, c'est celui d'un prêtre comme le sacerdoce. Oui, mais ça vient comme la même chose qui existait au temps de Jésus. Voilà, j'ai vécu ce temps-là, donc.
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Oui, on en parlait en off tout à l'heure. Toi, tu as reconnecté avec ces souvenirs-là de vie antérieure à l'époque de Jésus. À cette époque-là, voilà. En même temps que l'énergie qui est présente dans la salle quand je fais une conférence, c'est une énergie de guérison et il y a des gens, certainement, que dans leur conscience, il y a des guérisons qui se font. Ce n'est pas nécessaire qu'il y ait un attribut sage ou un acte mortel, je ne tiens pas nécessairement, mais certainement qu'il y a des guérisons qui se font, surtout de la façon que je m'exprime, parce que je m'exprime toujours au jeu quand je fais mes conférences. Donc, les gens, ils n'ont pas de traduction à faire dans leur tête, ils entendent « je », donc ça rentre directement au niveau du cerveau.
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Donc, juste ça, ça aide à des prises de conscience et à des guérisons émotionnelles. Oui, parce que ça, on va en parler, mais dans ton travail, il y a tout un pan sur le pouvoir des mots et la manière dont on exprime et qu'est-ce qu'on envoie à travers nos mots comme message. On va y revenir. Donc, toi, tu fais tes études d'ingénieur, tu deviens ingénieur. Je crois que tu aimes profondément ce que tu fais. D'ailleurs, la manière dont tu en parlais tout à l'heure, on sent que tu aimes ça. Oui, c'est encore présent dans moi. Je veux dire, bon, je ne pense pas que ça va se présenter, mais si on me présentait aujourd'hui ou demain quelque chose qui a rapport à cette discipline-là, peut-être que ça m'intéresserait.
00:31:18
Peut-être que je ne le ferais pas parce que je suis branché sur autre chose. L'intérêt est encore présent. En parallèle de tes études et tout ça, quand même, tu étais toujours dans cette quête spirituelle, on va dire. Oui. Tu as essayé des choses, tu as rencontré des maîtres, des gourous. À un moment donné, je tenais une séance d'information en méditation transcendantale, qui provient de Maharishi Maheshwaghi, donc je tenais une séance d'information et là, il y a une voix à l'intérieur de moi qui m'a dit, c'est correct, mais ce n'est pas ce que tu cherches. Je me suis fait initier en méditation transcendantale, je commence à méditer et tout ça. J'ai connu une séance d'information des rosicruciens à Morque et d'eux autres. Les enseignements, ça provient de l'Égypte.
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C'est un groupe mystique, ce n'est pas un groupe religieux, mais mystique. Ça m'intéressait, l'Égypte, je me sentais bien par rapport à ça. Ça m'a intéressé, tout ça. Il y avait des monographies qu'on recevait tous les mois, des enseignements, des exercices. Je me suis inscrit. La voix a dit, c'est correct, mais ce n'est pas ce que tu cherches. Je vais juste une mise en contexte parce que je trouve que c'est important de le souligner. Tu l'as dit, là, on est dans les années 70. On est quand même dans ce mouvement-là, New Age et tout ça. Il y avait un environnement propice à une forme de spiritualité, mais j'imagine qu'il y avait plein de courants différents. C'est certain que certains d'entre eux que tu es allé visiter ? Oui, ça s'est présenté à moi.
00:32:37
Les Rosicruciens à Marques, il y a du sens encore. La méditation transcendantale, ça existe encore. Après, un groupe plus religieux qui a fait une séance d'information à la maison qui avait la photo d'un maître, un Américain. Ils parlaient de réincarnation, des lois spirituelles. Ça allait. Je crois que ce que je t'ai entendu dire par rapport à ce tout premier contact-là, c'est que tu te marrais un peu en disant : 'C'est qui.' C'est parce que la photo du maître en question, c'est un Américain représentant de Dieu sur Terre. C'est ça, un peu trop ? Je vais aller respecter celui qui présentait la conférence. On va rester ouverts. On va voir ce qu'il y en a. À la fin, le présentateur a dit qu'on allait faire un mantra spirituel qui s'appelle le chant du You. Ça s'écrit H-U, mais ça se prononce Y-U-U. Le chant du You, ça se prononce
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'Alors, on était sept, huit personnes avec ça'. Et là, la voix est revenue encore. C'est correct, tu n'auras plus besoin de chercher le restant de tes jours. On a dit, ah bon ? C'était là. Ah bon, le restant de mes jours, ça faisait quoi ? Ça faisait six mois, un an, deux ans. Plusieurs années après, j'ai su les maîtres qui étaient associés à ce groupement. J'ai vu leur visage. Depuis des années, quand je fais en consultation, ils se manifestent, un ou l'autre des maîtres. Et ici, dans mon salon, j'ai les photos qui sont éclairées de juste cinq lumières disponibles, donc les cinq maîtres qui sont là. Alors, ça, c'est cinq des dix ou douze maîtres avec lesquels je communique souvent et que j'ai su il y a quelques années que ça faisait plusieurs vies qu'ils étaient dans mon entourage.
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On en était à ce moment où tu découvres cette approche EU. Le U, H-U. C'est correct que tu n'auras plus besoin de chercher le restant de tes jours. Une fois qu'on t'a dit ça, tu en fais quoi ? Je suis devenu membre de l'organisation en question. Donc, je reçois les enseignements. Je faisais des conférences là-dessus. J'allais à des séminaires internationaux, tout ça. Je crois avoir lu que tu as aussi, en parallèle de ça, tu as commencé des ateliers de développement personnel. C'est ça, OK. Tu as découvert des ateliers de développement personnel ? Oui, avec une thérapeute. Tout de suite, j'ai embarqué. Et j'ai vu que j'avais trouvé un moyen de guérir mes blessures émotives. Et comme j'avais de la facilité au niveau de la communication, ça faisait déjà quelques années que je faisais des émissions de télévision.
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Ce qu'on appelle chez nous une télévision communautaire. Et puis, j'avais développé ça. Donc, je suis devenu facilement, rapidement un thérapeute pour pouvoir faire ça. Ce qui est intéressant, j'entends dans ton parcours, c'est une chose d'avoir de l'intuition et d'avoir une connexion comme ça intérieure à plus haut. Mais si on n'a pas les outils pour le comprendre et si on n'a pas fait le travail sur ce terrain, c'est difficile de bien l'utiliser, non ? Bien oui, oui, oui. Une grande partie du travail, c'est de savoir l'information qu'on reçoit, dans quelle mesure elle est juste. Dans quelle mesure elle est-elle juste, et ça ne vient pas du mental qui essaie de nous jouer un tour. C'est ça. Avec les expériences, comme je l'ai dit tantôt, à un moment donné, je disais : ce que je reçois, je peux dire que c'est vrai à 50 %, ensuite à 70 %, ensuite à 90 %.
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En vérifiant des trucs intérieurement, on en vient à oui, mais quand je reçoit l'information et que je ressens telle chose de telle façon, c'est juste à 98 %. Le mental, c'est un très, très, très, très bon outil, mais c'est un mauvais maître. Souvent, les gens qui se dirigent en spiritualité, ils mettent le mental de côté, tout ça. Non, non, non, il faut s'en faire un ami. Et moi, je dis au mental, merci, merci, merci, un million de fois pour tout ce que tu m'as aidé depuis ma naissance, mais maintenant, on va changer quelque peu les règles, mais je vais toujours, toujours te laisser une place. Alors, on s'en fait un ami, et non pas un ennemi, parce que si on s'en fait un ennemi, moi, je peux garantir d'être en mesure de dire qu'il va gagner, parce que le mental, c'est le niveau énergétique le plus élevé des mondes de matière, énergie, temps et espace.
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L'âme, c'est supérieur à ça, mais le mental, si je m'oppose au mental, il y a beaucoup de chances que c'est lui qui va gagner. Alors, c'est mieux de s'en faire un ami. C'est intéressant de l'entendre comme ça, de notre perspective. Et du coup, toi, tu vis les ateliers de développement personnel, tu apprends des choses, tu guéris des choses, mais assez vite, côté, et devenir le thérapeute, là que t'évoques. Et toi-même, d'abord co-animer, puis animer les ateliers. Donc, j'ai fait ça début 90. Quoi qu'il en soit, de 98 à 2013, j'étais de 6 à 9 mois par année en Europe à faire énormément d'ateliers, soit en France, en Belgique, une fois au Luxembourg, l'Île-de-la-Réunion, au Québec, quelques-uns aussi, en Suisse, en 98 à 2000, j'ai fait beaucoup d'ateliers.
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Et pour moi, à la différence de Lise Bourbeau, qui est connue. Les 5 blessures de l'âme, c'est ça? Oui, c'est ça, Lise Bourbeau, qui a fait beaucoup de livres, peut-être 13 ou 15 livres. Elle, son objectif, c'était de former des thérapeutes, et ces thérapeutes, ils donnent de ces ateliers. Alors moi, j'ai jamais eu cette intention-là. Alors moi, quand je faisais un atelier, c'était toujours pour moi. C'était un moyen pour moi de faire des prises de conscience. Et je me suis dit, le jour où j'en aurais plus besoin, peut-être que j'arrêterais. Mon intention n'était pas de former des gens, former des gens pour faire la même chose que moi. Il y en a qui l'ont fait, peu, mais il y en a qui l'ont fait.
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À ce moment-là, des fois, ils m'avertissaient, donc je leur donnais plus d'informations quand je donnais l'atelier. Ce n'était pas mon but de monter une organisation de gens qui vont donner mes ateliers, tout, tout, tout, tout, là. Toi, ton but, c'est quoi? C'était d'aller au contact ? Non, mon but, c'était d'abord et avant tout de créer une situation qui me permettrait, à moi, Jacques Martel, de faire des prises de conscience. Tes propres prises de conscience ? Oui, en premier. À travers ? Parce qu'on offrait aux autres, c'est on aussi. Voilà, c'est ça. La personne la plus importante à ce moment-là, je ne agis pas comme ça quand je suis dans l'atelier, mais la personne la plus importante dans l'atelier, c'était pour moi, personnellement.
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Est-ce que ça, réussir à trouver ce moment-là dans sa vie, ce n'est pas un peu l'aboutissement qu'on cherche tous, c'est-à-dire à travers l'aide qu'on peut apporter aux autres, en boomerang, on se le fait à soi-même? Je te pose la question parce que dans tous les thérapeutes que je côtoie, je le perçois. C'est parce que la seule personne qui existe dans mon univers, c'est moi et toutes les autres personnes sont des reflets de nous. En aidant les autres à faire des prises de conscience, ça peut m'aider à devenir davantage conscient de qui je suis, de ce que je vis, d'être davantage conscient. Parce qu'en fin de compte, quand on quitte ce monde physique, ce qu'on apporte, c'est plus l'ouverture de Conscience qu'on n'apporte pas ; On n'apporte pas nos biens matériels, on n'apporte pas.
00:39:28
Parce qu'en tant qu'âme, puisque je sais tout, je peux tout, je suis partout ; c'est comme si, quand je repars, je repars avec la même chose que je suis arrivé, sauf que je suis plus conscient. Et toi, ton moyen d'être plus conscient, c'est justement à ce contact-là, dans les ateliers de développement personnel, en accompagnant d'autres humains, c'est toi qui grandis aussi en même temps. C'est magnifique. Tout le monde est content. Oui, voilà, c'est ça.
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