Description

Ça n’a pas pu vous échapper, la petite musique de la prétendue “crise migratoire” fait son grand retour dans la sono des partis de droite et au sein de la majorité, qui espère bientôt pouvoir faire passer sa loi Immigration. Une loi qui vise à restreindre encore davantage les droits des personnes exilées. Avec toujours les mêmes couplets d’une immigration qui coûte, qui pèse, qui ferait grimper la violence et l’insécurité. À l’association A4, Association d’Accueil en Agriculture et Artisanat, on fait émerger des histoires à rebours de ces vieilles rengaines, avec pragmatisme et sans misérabilisme. A4 c’est un réseau d’entraide au carrefour des luttes de l’immigration, de l’antiracisme, des luttes paysannes et écologistes. Pour nous en parler, Pauline Josse recevait deux de ces fondateurs : Habib et Tarik.


L'association part d'un constat : La situation administrative de nombreuses personnes arrivant en France ne leur permet pas de travailler en fonction de leur compétence . Ces personnes sont alors bien trop souvent assignées à certains métiers (sécurité, ménage, le bâtiment). En face, il y a une désertion des campagnes. L'idée de l'association est ainsi de faire reconnaitre les savoirs faire agricoles des personnes arrivant des Suds dans un contexte où une grande partie des agriculteurs français partiront bientôt à la retraite. "Ceux qui traversent la mer connaissent la terre" peut-on lire sur le site de l'association.


Une interview effectuée dans le cadre du partenariat bimensuel de Nova avec AVSF.