Avec LDLC.com, Laurent s’est lancé il y a 26 ans pour vendre des produits électroniques en ligne, comme des dizaines de sites internet concurrents. En face de la Fnac, Darty ou du petit poucet Amazon, il a réussi non seulement à survivre, mais surtout à grossir de manière insolente.
Sa recette ? La qualité du service et de l’humain. 1000 salariés et 80 boutiques plus tard, il pousse le bouchon encore plus loin avec la semaine de 4 jours, 32 heures. En avocat du diable, je lui lance : « pourquoi encourir le risque de détruire la valeur du travail ? » Parce qu’« on est en train de cramer nos cerveaux, et comme chez les sportifs, sans récup’ c’est foutu » me rétorque-t-il à la volée. Touché.
Hors cadre, c’est ainsi que réfléchit Laurent. Quand la majorité des clients chassent la bonne affaire, il va chercher ceux qui privilégient un conseil avisé, un SAV au top. Là où les autres mettront leurs vendeurs à la commission, lui va leur demander de conseiller comme si l’achat était pour un de leur proche. Laurent n’a pas le temps de s’ennuyer : l’école LDLC, la semaine de 4 jours, L’Armoire de Bébé, les rachats de Materiel.net, d’Olys et de TopAchat. Tout de même, il continue de revendiquer qu’un vrai entrepreneur n’est pas propriétaire de sa maison et vit à découvert.
Dans cet épisode, on parle de la guerre des prix du e-commerce et le SAV de qualité, l'entrepreneuriat comme pari ou projet, le management : le droit à l’erreur et le bien-être au travail et la semaine de 4 jours. Envie d'aller plus loin? Retrouvez cet épisode de Génération Do It Yourself sur votre plateforme favorite:
- Apple Podcasts
- Spotify
- Google Podcasts
- Deezer