Description

Employé par un groupe africain actif dans les domaines de la construction, de la banque et de l’hôtellerie, installé à Abidjan, Ludovic Devinat décrit la survenue en Côte d’Ivoire d’une pandémie dont le premier malade a été connu le 11 mars, longtemps après, donc, que l’Italie, la France et les pays d’Europe ont été touchés. Les enseignements qu’on pouvait en tirer ont conduit le gouvernement ivoirien à réagir rapidement et à décréter l’état d’urgence sanitaire. Frontières fermées, entrées et sorties d’Abidjan interdites, mesures d’accompagnement pour les populations vivant d’emplois journaliers, port du masque : autant de dispositions qui ont permis de circonscrire la progression du virus. Toutefois, le contexte politique tendu après la mort du Premier ministre, la décision du président sortant, Alassane Ouattara, de postuler à un troisième mandat que la constitution lui interdit et d’exclure de la compétition électorale ses rivaux de toujours, Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, laissent craindre des rassemblements incontrôlés et font planer sur le pays la crainte de revivre la crise de 2010-2011, qui avait fait plus de 3200 morts.

Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr