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La conférence de presse d’Emmanuel Macron : 


Jeudi 25 avril à 18h, le président de la République a donné sa première conférence de presse du quinquennat afin de présenter ses conclusions du Grand débat national. Emmanuel Macron a dévoilé quatre « orientations » pour le « nouvel acte » qu’il souhaite proposer aux Français. Elles portent sur la représentation démocratique, la justice fiscale, l’écologie et le projet national français.


       Le calendrier de sortie de ce grand débat avait été chamboulé par l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris lundi 15 avril. Tandis que le président annulait son allocution, la presse annonçait une bonne partie des mesures qu’Emmanuel Macron a confirmées jeudi dernier : réindexation sur l’inflation des retraites de moins de 2 000 euros, baisse de l’impôt sur le revenu des classes moyennes, suppression de certaines niches fiscales des entreprises et suppression de l’École nationale d’administration (ENA), décision à laquelle 63 % des Français se sont déclarés favorables dans un sondage Harris Interactive-Epoka. Le chef de l’État veut mettre fin aux grands corps et repenser la formation de la haute fonction publique en écho à l’un des 4 sentiments majoritaires exprimés durant le Grand Débat le « sentiment d'abandon et de perte de confiance dans les élites ». 


      Emmanuel Macron a affirmé qu’aucun hôpital ni aucune école ne fermera « sans l’accord du maire » et il a annoncé la mise en place d'un dispositif de recouvrement par les CAF des pensions alimentaires impayées alors que 30 à 40% d’entre elles ne sont aujourd’hui pas correctement versées. Il souhaite plafonner le nombre d’élèves de la grande section de maternelle au CE1 à 24 élèves sur tout le territoire national. Il prône également un accès facilité au référendum. En ce qui concerne le climat, Emmanuel Macron a annoncé la création d'un « conseil de défense écologique » sur le modèle du conseil de défense qu'il réunit chaque semaine. Au sujet des retraites, il estime que le gouvernement devrait mettre en place un système de retraite par points. 


     Le président s’est opposé au référendum d’initiative citoyenne (RIC) tout comme à la reconnaissance du vote blanc. 

Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr