Description

La mémoire de l’escrologie.

« L’escrologie » est un mot valise qui a déjà 38 ans, et qui a été employé pour la première fois en 1984 dans Le courrier de la nature, magazine bimestriel français consacré à la nature et à sa protection, édité par la « Société nationale de protection de la nature et d’acclimatation de France », association à but non lucratif et reconnue d’utilité publique

Escrologie résulte de la fusion d’escroc et d’écologie. De l’infectiologue au tabacologue, à l’heure où tout le monde est intronisé «ogue» en quelque chose, l’escrologue pourrait être un spécialiste en escrocs et en étude de l’escroquerie. Il pourrait également s’introniser « jeanfoutrologue ». Il aurait intérêt à se pencher sur des sujets toujours brûlants tels que les éoliennes, les panneaux solaires, la voiture électrique ou les produits bio qui sont des cash machines et des pompes à finance bien avant de symboliser des causes de salut public et qui servent aux gouvernants et aux élus, tous bords politiques confondus de dérivatifs, de thèmes de diversion. Trop de politiques, trop de médias en quête d’audience crient avec les loups, accréditent des escroqueries et discréditent des valeurs sûres. J’ai eu le plaisir de diriger l’édition de quatre livres sur quatre impostures écologiques tous publiés aux Editions Hugo Doc dans la collection que j’ai créée et qui est destinée aux lanceurs d’alertes, aussi appréciée par ceux qui en ont assez d’être menés en barque que redoutée par certains cabinets de Lobbying. Il y a eu La peste éolienne de Patrice Cahart, L’arnaque de la voiture propre de Nicolas Meunier, Le mirage bio de Laurent Pahpy, Nucléaire de Pierre Audigier sur la grande méprise des anti-nucléaires et pour ce qui est de la complaisance de trop de médias en perte d’esprit critique, Médias le grand errement de Nicolas Vidal. L’Etat continue à subventionner avec nos impôts des escroqueries écologistes tout en tolérant l’inacceptable comme le chauffage des terrasses des cafés et des brasseries en plein hiver. Si l’on continue à chauffer la rue l’hiver à grand coups de rayons infrarouges ou de parasols à gaz, c’est pour satisfaire un autre lobby urbain : celui des cafetiers et des brasseurs.

On nous dit que des marchands ont mis la planète à l’encan. Ils continuent à le faire. Ils sont devenus des virtuoses du greenwashing. Le vert, couleur dont les collègues de Molière pensaient qu’elle portait malheur, devrait donner à réfléchir plus qu’à endormir. Vue de l’espace notre planète n’est pas verte. Elle est bleue et trouve aujourd’hui un point de convergence avec le web : elle reste une grande matrice mais elle est devenue une immense poubelle.

Jean-Pierre Guéno