Dans les 20 romans de ses Rougon-Macquart, Emile Zola présente les tares héréditaires d’une famille transmises sur cinq générations, comme s’il existait une fatalité liée à l’hérédité. « Hérédité », une notion qui peut véhiculer le pire et le meilleur. Le pire lorsqu’il s’agit des prétendus droits résultant de la naissance, comme par exemple la transmission des « titres héréditaires », ou dans le domaine de la santé des maladies héréditaires transmises par voie de reproduction et aussi de celles qui sont la conséquence de la consanguinité. Le meilleur lorsqu’il s’agit d’un don précoce et qui pousse à se demander si nous ne transmettons pas dans nos gènes une partie de notre acquis de la même manière que nous transmettons des particularités physiques.