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Quinzième jour de guerre en Ukraine. Les victimes civiles s’accumulent. Mercredi 9 mars, le bombardement russe d'une maternité à Marioupol, malgré l'accord de cessez-le-feu, a fait trois morts et a suscité de nombreuses réactions internationales. Une attaque fermement condamnée par la France. Jeudi 10 et vendredi 11 mars, les dirigeants des 27 pays membres de l’Union européenne se réunissent au château de Versailles dans le cadre d’un sommet européen pour aborder le conflit et y apporter une réponse ferme et collective. Lors de la première journée, les dirigeants ont annoncé de nouvelles sanctions à l’égard de la Russie, plus d’aide à l’Ukraine, mais pas d’adhésion immédiate du pays à l’UE, comme il le demande. « Intégrer un pays comme l’Ukraine augmenterait les effets de dumping, comme nous le connaissons aujourd’hui », a commenté Adrien Quatennens, coordinateur de La France Insoumise (LFI), invité des 4 vérités, vendredi 11 mars, sur France 2. Selon le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, il faut accroître la pression sur Vladimir Poutine, mais aussi sur « les oligarques à ses côtés », pour « faire en sorte qu’il revienne à la table des discussions ». L’objectif ? « Isoler le président russe ».




Pour aider les Ukrainiens à résister à l’armée russe, les Occidentaux ont notamment livré des milliers de missiles, de lance-roquettes, de munitions et d'obus à Kiev. « Il faut les soutenir, mais attention à la manière. Nous sommes dans un risque de déclenchement d’une guerre totale entre puissances nucléaires. Nous devons l’éviter. Soutenir le peuple ukrainien, c’est aussi aller vers des solutions politiques. La priorité est de concourir à la paix », a réagi Adrien Quatennens, qui se dit favorable à une « France non-alignée », c’est-à-dire à son départ de l’OTAN.




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Dans cette guerre, se joue également une guerre énergétique. Pour faire face à la hausse des prix des matières premières, les autorités françaises appellent à économiser l’énergie. « Il faut être né avec une cuillère d’argent dans la bouche pour tenir de tels propos », a fustigé le responsable LFI, qui plaide pour un blocage des prix. « Ce n’est pas une mesure exotique », ajoute-t-il. Si Jean-Luc Mélenchon est élu, il promet de bloquer les prix des biens de première nécessité.




À un mois du scrutin, Jean-Luc Mélenchon progresse dans les sondages, oscillant entre la troisièmes et quatrièmes places. À gauche, de nombreux électeurs, notamment le Parti communiste de Fabien Roussel, se refusent au vote utile. « Il est peut-être tant d’y réfléchir, il s’agit de changer la vie des gens », a conclu Adrien Quatennens.

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