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L’unanimité s’est faite mercredi 20 juillet à l’Assemblée nationale autour du quatrième article sur la loi du pouvoir d’achat. Les retraites sont revalorisées de 4% ainsi que la déconjugalisation de l’allocation adulte handicapé. Figure de La France Insoumise à l’Assemblée, Adrien Quatennens salue « cette belle victoire, même s’il a fallu des années pour l’obtenir ». « Maintenant, nous souhaitons que cela arrive vite. Nous entendons parler d’octobre 2023, il faut faire plus vite que ça », poursuit le député. 

Concernant les revalorisations des retraites et des minimas sociaux, « elles auraient eu lieu de toute façon, même si cette loi avait été rejetée » selon Adrien Quatennens. « Le gouvernement a décidé de faire payer la hausse des prix aux Français. Monsieur Macron ne donne rien. Vous avez une hausse des prix de 5%, peut-être de 8% à la rentrée. Elle est largement le fait d’une spéculation et du fait que les super profits enflent. (…) Toutes ces revalorisations sont inférieures à l’inflation » déclare le coordinateur de l’équipe opérationnelle de La France insoumise. Il poursuit en affirmant que « ce texte est un exercice de contorsion pour éviter la question de la hausse des salaires et le passage du SMIC à 1500 euros ». De plus, la prime Macron ne serait pas triplée. Cela serait le plafond qui serait multiplié par trois. 

Au-delà de la loi sur le pouvoir d’achat, d’autres grands travaux sont prévus dans le deuxième semestre 2022. Une loi sur le travail, des réformes sur l’assurance chômage, la réforme des retraites. La France Insoumise est contre l'intégralité de ces réformes. Adrien Quatennens dénonce « une injustice ». « L’assurance chômage, c’est pénaliser plus fortement des gens qui, ce n’est pas vrai, ne traversent pas la rue pour trouver un emploi. 90% des contrats sont des contrats précaires. Il y a des initiatives syndicales à la rentrée. Comme d’habitude, nous y serons car nous n’avons jamais renoncé aux rendez-vous posés par les syndicats de salariés de ce pays », conclut-il.