Lucas, un adolescent de 13 ans, s'est suicidé par pendaison, le 7 janvier, à Golbey, dans les Vosges. Ses parents dénoncent le harcèlement scolaire que leur enfant aurait subit en raison de son homosexualité. Une enquête préliminaire pour harcèlement sur mineur de moins de 15 ans a été ouverte afin de « vérifier le lien de causalité direct entre ces faits et le suicide de l’adolescent », a déclaré, vendredi 13 janvier, Frédéric Nahon, le procureur de la République d’Epinal. « C’est tragique et l’homophobie dont il a souffert est intolérable. Le harcèlement tue aujourd’hui », réagit Agnès Evren, députée européenne et vice-présidente de LR, invitée des 4 vérités, samedi 14 janvier, sur France 2. Elle estime qu’il faut notamment intensifier la prévention. « Il faut former mieux les enseignants pour qu’ils puissent détecter des comportements d’élèves qui commencent à s’isoler », estime-t-elle.
Depuis l’annonce de la réforme des retraites par la Première ministre, Élisabeth Borne, mardi 10 janvier, l’ensemble des partis d’opposition mais aussi les syndicats appellent à faire barrage. Le gouvernement espère néanmoins pouvoir compter sur l’appui des Républicains, seul parti à ne pas s’être opposé aux manifestations prévues le 19 janvier prochain. De son côté, Éric Ciotti a manifesté sa volonté de voter une réforme qu'il estime juste pour le pays. « Nous sommes constants dans nos convictions. Notre seule boussole, c’est l’intérêt de la France et des Français et non pas de faire des calculs politiciens. (…) Aujourd’hui, nous considérons que cette réforme est indispensable pour deux raisons : sauver notre système par répartition qui est aujourd’hui menacé, mais aussi le rendre plus juste », souligne l’élue. « Nous sommes restés constants. C’est lui (Emmanuel Macron ndlr) qui a radicalement changé de position et qui s’est rangé à notre constat. C’est une bonne nouvelle pour les Français », précise-t-elle. Néanmoins, pour certains barons de la droite, comme l’ex-candidat à la présidence des LR, Aurélien Pradié, il y a encore quelques points d’achoppement notamment sur les carrières longues. « Il faut que les discussions parlementaires puissent avancer sur ce sujet-là. Il ne faut qu’il y ait de dogme », estime Agnès Evren. Le soutien des Républicains au projet de loi de la majorité présidentielle est-il assuré ? « On est prêt à soutenir la réforme à condition que le débat parlementaire avance sur les carrières longues, la pénibilité, les régimes spéciaux… Pour l’instant, on parle d’un texte que l’on n'a toujours pas vu », commente la députée.
Alors que l’ensemble des syndicats appellent à la grève générale le 19 janvier prochain, la bataille s’annonce rude pour le gouvernement. « Il faut tenir bon. Le droit de grève est un droit constitutionnel, mais nous n’avons pas le droit de bloquer le pays. Toutes les réformes ne se sont jamais faites dans la paix sociale. Il faut être à l’écoute », affirme Agnès Evren.