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Caroline Roux reçoit Alain Griset, ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises, pour débattre du « quoiqu’il en coûte » qui est loin d’être fini. À partir du mardi 25 mai, l’État vient
en aide aux commerces qui se retrouvent avec des stocks de marchandises invendues.


Soldes le 23 juin ?

« Nous sommes toujours dans la même problématique. En gros il y a deux parties, une partie qui demande le 23 juin et une autre le 15 juin et donc, on décidera cette semaine la date des soldes pour cette année » explique le ministre délégué chargé des PME. En effet, les grandes enseignes veulent laisser les soldes au 23 juin tandis que les indépendants veulent les décaler. Cette décision se fera en comparant cette année avec les années précédentes selon plusieurs critères dont la situation dans laquelle sont les commerces à ce jour. « L’objectif est que tout le monde s’y retrouve. Cette période là doit permettre pour les commerçants de liquider leurs stocks » annonce Alain Griset.


Stocks, un coup de main dans l’habillement ?


À partir du 25 mai 2021, une aide va être donnée pour les entreprises qui ont du mal à gérer la problématique des stocks saisonniers selon des conditions de droits des aides. « La Dejifi va verser automatiquement à tous ceux qui ont perçu le fond de solidarité du mois de novembre, 80% de ce fond de solidarité, soit au maximum 8 000€. Cela s’adresse aux entreprises de moins de 50
salariés et de moins d’un million de chiffre d'affaires dans l’habillement, maroquinerie, sport » défend l’homme politique. Les Français ont eu comme un besoin ou une envie de consommateur
de retrouver les commerçants. « Les prévisions que nous avons pour les six prochains mois montrent une bonne reprise de l’économie » annonce le ministre délégué. Certains restaurants décident de ne pas rouvrir à cause des jauges imposées, Alain Griset s’exprime sur le sujet : « Je pense que les restaurateurs ont demandé la réouverture, aujourd’hui ceux qui ne souhaitent pas ouvrir leur terrasse ont tort ».

Le MEDEF souhaite qu'une économie non subventionnée revienne. « Je considère que l’on n’est pas dans la subvention, l’État décide de fermer des entreprises. Il est normal que nous accompagnons. Pour l’événementiel, il faudra entre trois et six mois avant qu'il récupère
les salons et congrès » s’exclame le ministre délégué chargé des PME avant d’ajouter « Beaucoup de secteurs d’activités ne sont aujourd’hui plus accompagnés. C’est envisageable que certaines
aides continuent jusqu’en 2022 dans certains secteurs ». Une reprise économique très forte est envisageable, le licenciement ne sera donc pas d’actualité. Cependant, dans l’événementiel, la restauration et le bâtiment, on retrouve de plus en plus d’entreprises qui ne trouvent pas de travailleurs.