Samedi 25 septembre 2021, Amelie de Montchalin était l’invité des 4 vérités sur France 2.
Depuis le début des opérations au Sahel, 52 soldats ont perdu la vie. À l’heure actuelle près de 5000 soldats sont toujours engagés dans l’opération Barkhane. D’ici 2023, les troupes devraient être réduites de moitié. Faut-il accélérer cet allègement ? « Le but n’est pas d’en partir mais d’adapter notre présence et de travailler avec un certain nombre d’alliés, notamment européens. C’est dans ce cadre que nous prévoyons l’avenir », a affirmé Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publique.
Mercredi 22 septembre, le projet de loi finances pour 2022 a été présentée par le gouvernement. Faut-il, dans ce cadre, toujours prévoir la réduction du nombre de fonctionnaires, comme le président de la République Emmanuel Macron avait envisagé lors de la campagne présidentielle en 2017. « En 2022, nous annonçons dans le budget de façon totalement assumée que nous cherchons l’efficacité. On n’augmente pas le nombre de fonctionnaires, on le baisse dans les ministères à Paris et on en remet à proximité des Français. C’est donc la stabilité que nous assumons parce que nous avons tiré des leçons de cette crise », a déclaré la ministre, avant de préciser : « La gauche et la droite ont toujours les mêmes rengaines, ils ne s’ajustent pas, elles ont des dogmes. Ce n’est pas notre vision ».
Anne Hidalgo bientôt devant le Tribunal administratif ?
À partir du 1er janvier 2022, tous les fonctionnaires territoriaux devront passer aux 35 heures. À Paris, cette réforme ne passe pas. Considérant que ce n’était pas « une loi de progrès », Anne Hidalgo, la maire de Paris a récemment proposé un nouveau plan pour ne pas augmenter (ou peu) ce temps de travail. Le plan a été retoqué par la préfecture d’Ile-de-France le jugeant « illégal ». « Je ne tolérerai pas qu’il y ait un régime d’exception pour les fonctionnaires de Paris vis-à-vis des autres », a assurée Amélie de Montchalin, appelant Anne Hidalgo, qui a récemment annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle, à « prendre ses responsabilités ». L’État ne transigera pas. « Nous attendons la fin du mois. Si à la fin du mois, elle ne nous a pas expliqué comment elle allait appliquer les 35 heures, en respectant le droit social et avec du dialogue social, elle ira s’expliquer devant le Tribunal administratif de Paris, comme à chaque fois où, dans un pays, la loi n’est pas respectée », a-t-elle conclu.