J-204 avant la cérémonie d’ouverture des JO 2024 ! Cependant, la polémique des athlètes russes participant aux compétitions ne désemplit pas. À la vue des nouvelles frappes massives de Vladimir Poutine contre l’Ukraine, le 3 janvier 2023, et du conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine depuis maintenant près de 2 ans, une question demeure en suspens : est-il acceptable d’accueillir des joueurs olympiques russes lors de ces défis à venir ? Invitée des 4 vérités, Amélie Oudéa-Castéra cite les rapporteurs de la commission des Droits de l’Homme : « Plus le contexte international se tend, plus il est important de protéger nos valeurs ». Convoquant le principe de non-discrimination, elle dit le devoir d’accueillir des athlètes russes ou biélorusses, « dès lors qu’ils n’ont rien fait ». Ces derniers seront donc reçus sous bannière neutre, dans un cadre préalablement posé, à distance des messages provocateurs de Vladimir Poutine, et après une vérification vigilante de la part du CIO (Comité International Olympique). Cette dernière veillera à ce que les ressortissants de l’État fédéral d’Europe et d’Asie n’aient pas de lien avec les agences gouvernementales russes.
Toujours à propos des JO 2024, après les bouquinistes, ce sont désormais les policiers qui s’inquiètent de leurs conditions de travail pendant les jeux. La mobilisation à 100%, avec une injonction à ne pas prendre de congés, les inquiète. Ils estiment aussi que les primes proposées ne sont pas à la hauteur. Un bloc de 14 syndicats appelle ainsi à une journée noire de mobilisation mi-janvier. Amélie Oudéa-Castéra cite cette fois Gérald Darmanin, qui a, selon elle, « engagé le dialogue social ». Parmi les éléments de discussion, le ministre de l’Intérieur a notamment invoqué la possibilité de finalement pouvoir prendre deux semaines de congé pendant la période allant de 15 juin au 15 septembre, ainsi que celle d’accéder à divers niveaux de primes, la plus haute atteignant 1500 euros. Le dialogue devrait se poursuivre.
La cérémonie des Jeux Olympiques 2024 aura-t-elle bien lieu sur la Seine ?
En ce mercredi 3 janvier 2023, la ministre peut-elle promettre que la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques 2024 aura bien lieu sur la Seine, comme prévu ? Pour rappel, pour la première fois de l’histoire, cette dernière n’aura pas lieu dans un stade, mais bien sur l’eau, avec un défilé des délégations nationales qui se fera sur des embarcations, et 10 500 athlètes qui navigueront à travers la Ville lumière. Si « un certain nombre de variables d’ajustement » existent encore autour de ce concept, la ministre assure en tout cas que tous les moyens sont mis en œuvre.
Sur le plan des victoires, l’ancienne directrice générale de la Fédération française de tennis se prend à rêver d’une France dans le top 5 des nations les plus médaillées olympiques. Il faudrait donc passer d’à peu près 10 médailles d’or obtenues au Japon à 16 ou 17. « On sait qu’on peut le faire », s’enthousiasme-t-elle, rappelant « cette capacité qu’on a, lorsqu’on est un athlète tricolore, à être poussé par son pays hôte ». Côté paralympique, l’objectif serait de doubler le nombre de titres, en passant des 11 obtenus à Tokyo à « 22, 23 ou 24 » afin d’entrer progressivement et « durablement » dans le top 5 ensuite.
Si, à cause du remaniement qui plane en 2024, Amélie Oudéa-Castéra n’est pas certaine d’être encore au gouvernement lors des JO, elle assure en tout cas être « rivée sur [sa] tâche à 100% ».